La FIA précise la règle sur les pénalités
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a clarifié vendredi la manière dont les équipes de Formule 1 doivent purger les pénalités après l'imbroglio qui l'a vue priver Fernando Alonso de sa troisième place au GP d'Arabie saoudite à la mi-mars, puis la lui restituer quelques heures plus tard.
Désormais, « lorsqu'une voiture est immobilisée dans la voie des stands (...) elle ne peut être "travaillée" qu'après avoir été immobilisée pendant toute la durée de la pénalité », a indiqué la FIA dans une mise à jour de son règlement sportif.
« Jusqu'à nouvel ordre, dans ce contexte, le fait de toucher physiquement la voiture ou le pilote avec la main, des outils ou des équipements (y compris les crics avant et arrière) pendant la pénalité sera considéré comme un travail », a précisé le directeur sportif Steve Nielsen, dans une déclaration dont le promoteur Formula One s'est fait l'écho.
Cette décision intervient deux semaines après les déboires d'Alonso sur le GP d'Arabie Saoudite, lors duquel il a été sanctionné pour non-respect d'une pénalité.
Pendant qu'il purgeait ses cinq secondes de pénalité au stand, un mécano a mis le cric arrière en contact avec sa monoplace, alors que le règlement stipule qu'on ne peut « pas travailler » sur la voiture pendant sa pénalité.
Troisième de la course, le double champion du monde espagnol a été rétrogradé à la 4e place à l'issue de la cérémonie du podium, la FIA ayant infligé 10 secondes de pénalité pour la manœuvre jugée litigieuse.
L'écurie Aston Martin a toutefois produit des documents démontrant que d'autres concurrents avaient fait la même chose dans le passé sans être sanctionnés.
Les commissaires lui ont finalement donné gain de cause, rendant au pilote espagnol sa troisième place derrière les deux Red Bull de Sergio Perez et Max Verstappen.
Outre cette clarification, les places sur la grille de départ seront élargies de 20 cm dès ce week-end en Australie, pour la troisième manche de la saison.
Cette décision, annoncée jeudi, intervient après des pénalités infligées au Français Esteban Ocon (Alpine) et à Alonso lors des deux premières courses de la saison, pour s'être mal positionnés sur leur place juste avant le départ.