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RÉSULTATS

Sauber n'est pas préoccupée par une enquête portant sur l'un de ses commanditaires

Zhou Guanyu et Valtteri Bottas Zhou Guanyu et Valtteri Bottas - PC
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HINWIL, Suisse – L'écurie de Formule 1 Sauber a indiqué qu'elle n'est pas préoccupée par un article qui rapporte qu'elle pourrait écoper d'une amende salée en Suisse pour avoir conclu une entente commerciale avec l'entreprise de paris en ligne « Stake ».

Le diffuseur suisse SRF a rapporté mardi que le régulateur national des jeux de hasard avait déclenché une enquête contre Sauber. L'équipe installée en Suisse, où les publicités d'entreprises étrangères de paris en ligne sont encadrées par un cadre législatif. SRF a rapporté que Sauber pourrait écoper d'une amende pouvant atteindre 500 000 francs suisses (772 000 $CAN).

« Sauber Motorsport AG a toujours adhéré et continue d'adhérer aux lois en vigueur, autant en Suisse que dans les pays où se déroulent les courses, a évoqué Sauber par voie de communiqué transmis par courriel mercredi. L'article portant sur l'enquête en cours des autorités suisses ne nous préoccupe pas : c'est un processus qui confirmera que nous respectons toutes les lois admissibles en vigueur. »

« Stake » était devenu un commanditaire de l'équipe l'an dernier et son rôle a été bonifié cette saison, après que le manufacturier automobile Alfa Romeo eut mis un terme à son entente avec l'équipe. Sauber a déjà retiré la marque « Stake » de ses voitures pour certaines courses où les lois locales interdisent ou limitent sa visibilité.

Les logos de « Stake » étaient bien visibles sur la voiture Sauber, la C44, qui a été dévoilée lundi. L'écurie s'appellera l'équipe de F1 « Stake » pour la majorité des courses cette saison et prévoit utiliser le nom d'un autre commanditaire, « Kick », pour les courses où les lois locales interdisent ou limitent la visibilité des entreprises de paris en ligne.

Le logo de « Stake » n'était pas visible dans la liste des partenaires commerciaux du groupe Sauber sur son site Internet, mercredi.

« Stake » et le régulateur suisse des jeux de hasard n'ont pas répondu aux demandes d'entrevues de l'Associated Press jusqu'ici.