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RÉSULTATS

Domination de Red Bull, doublé de Sergio Perez à Bakou

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À l'image de la course sprint la veille, Sergio Perez a réalisé une course sans faille pour remporter le Grand Prix d'Azerbaïdjan, son deuxième titre de la saison. Son coéquipier Max Verstappen sur la deuxième marche du podium, c'est donc la troisième fois en quatre courses que les deux voitures de Red Bull s'offrent les deux premières positions d'une épreuve.

« Nous avons dominé cette fin de semaine, quel travail. Vamos! », a lancé Perez à son équipe quelques secondes après avoir croisé l'arrivée.

Il s'était déjà imposé à Bakou en 2021 et devient le premier pilote à s'imposer deux fois sur ce circuit, en y ajoutant sa victoire lors de la course sprint samedi.

Le Québécois Lance Stroll, qui amorçait le Grand Prix à la 9e place sur la grille de départ, a terminé en 7e position, tout juste derrière Lewis Hamilton. Stroll complète donc sa fin de semaine avec un total de sept points, après sa 8e position samedi à l'épreuve sprint.

Sur les rives de la mer Caspienne, où l'on attendait davantage de spectacles dans les étroites et piégeuses rues de la capitale azerbaïdjanaise, le détenteur de la position de tête Leclerc n'aura pas résisté bien longtemps à l'assaut des Red Bull. 

Deuxième sur la grille, Verstappen a pris l'avantage sur le Monégasque à l'entame du 4e tour, puis Pérez à l'entame du 6e.

L'intervention de la voiture de sécurité aurait pu rebattre les cartes, d'autant que Verstappen, appelé trop tôt dans les puits pour changer ses pneus, s'est retrouvé derrière Pérez et Leclerc.

« La voiture de sécurité a été quelque peu malvenue », a reconnu le Néerlandais.

Mais à la relance de la course, Leclerc s'est à nouveau fait dominer par « Mad Max ». Jamais le pilote de la Scuderia ne reverra les surpuissantes monoplaces de l'équipe autrichienne, qui n'ont fait que creuser l'écart avec le reste de la grille. Il s'agit du troisième doublé en quatre GP pour Red Bull. 

À l'arrivée, plus de 20 secondes séparent Verstappen de Leclerc. « Ils jouent dans une autre catégorie lorsqu'il s'agit de la course, a réagi désabusé le Monégasque à l'arrivée. Ils ont tellement plus de rythme que nous, tout le monde travaille d'arrache-pied pour comprendre ce que nous pouvons faire en course pour combler l'écart. »

Alonso au pied du podium

Grand gagnant de la fin de semaine, Pérez repart d'Azerbaïdjan avec 36 des 37 points offerts cette fin de semaine. Seul le point du meilleur tour, récupéré par le Britannique George Russell (Mercedes), lui échappe.

La veille déjà, le Mexicain s'était imposé sur le sprint, prenant les huit points de la victoire.

Grâce à ses deux victoires de la fin de semaine, le pilote de 33 ans a réduit l'écart avec Verstappen au championnat et pointe désormais à seulement six longueurs du double champion du monde en titre.

Derrière, l'Espagnol Fernando Alonso (Aston Martin), conserve la 3e place au général. Il termine pour la première fois depuis la saison hors du podium, à la 4e place.

La quatrième manche de la saison a marqué le retour le samedi d'une course sprint, un format instauré en 2021 et que l'on retrouvera sur cinq autres GP cette saison. Mais, contrairement à ce qui se faisait jusqu'à présent, la F1 a revu son format pour assurer le spectacle.

Ainsi, le sprint, qui déterminait habituellement la grille du GP disputé le lendemain, n'a désormais plus aucune incidence pour la journée du dimanche. Il dispose aussi de sa propre séance de qualifications disputée plus tôt le samedi lors de laquelle Leclerc avait signé la pole.

Frayeur pour Ocon

Afin de déterminer la grille de départ du GP, les pilotes avaient disputé vendredi une première séance de qualifications où, là déjà, le Monégasque, avait brillé.

Roi de la pole sur le tracé azerbaïdjanais, Leclerc n'est – une nouvelle fois – pas parvenu à confirmer son rang en course. 

Le Monégasque n'a toutefois pas tout perdu puisqu'il signe en Azerbaïdjan son premier podium de la saison pour Ferrari - et le premier de la Scuderia sous l'ère de Frédéric Vasseur, arrivé en janvier à la tête de l'écurie italienne.

Derrière, les Français Pierre Gasly et Esteban Ocon, finissent respectivement 14e et 15e. 

Ocon, passé par les stands pour la première fois de la course lors du dernier tour (un arrêt minimum est obligatoire lors du GP, sous peine d'être disqualifié), s'est d'ailleurs fait une belle frayeur en découvrant au dernier moment des photographes sur la voie des stands.