Le Québécois Hugo Houle était évidemment fort satisfait de sa prestation au dernier Tour de France.

Pour sa deuxième participation à la Grande Boucle, le cycliste pour l’équipe Astana a amélioré considérablement ses résultats personnels, mais c’est surtout son travail en tant qu’équipier qu’il retient. Pendant que son coéquipier Miguel Angel Lopez a conclu le Tour en sixième position, Houle sait qu’il a fait de son mieux pour le placer dans de bonnes situations.

« C’est vrai que je suis allé chercher des résultats avec un top-10, mais mon but est avant tout d’être un équipier. D’être capable de me placer dans des dispositions pour gagner une étape, c’est certain que j’étais très fier », a-t-il mentionné lors d'une entrevue au 5 à 7.

« Au-delà de mes résultats personnels, j’ai fait le meilleur travail pour mon équipe. Mon classement personnel n’est pas nécessairement important. Lorsque tu es fort et que tu peux accompagner ton meneur loin dans la course, c’est certain que ça te permet d’obtenir de bons résultats. Ça témoigne de ma montée en puissance cette année », a-t-il confié.

Après avoir conclu 91e à sa première présence au Tour de France, Houle a terminé en 47e place au classement général en 2020. Il s’est d’ailleurs offert une septième position lors de la 12e étape. Ses résultats ont d’ailleurs été soulevés par son équipe au moment du bilan chez Astana.

« Avec un peu plus d’expérience, on est moins nerveux en course. J’avais une meilleure compréhension et je savais où me placer dans les moments opportuns. J’ai aussi su éviter les chutes. »

« Ils étaient très satisfaits de la manière dont je me suis comporté. J’ai peut-être donné un peu plus que leurs attentes initiales, mais mes patrons savent que je suis une valeur sûre dans une équipe », a-t-il rapporté.

Houle garde cependant les pieds sur terre et prévient qu’il ne faut pas s’attendre un jour à le voir terminer sur le podium après la 21e étape arborant le maillot jaune comme l’a fait Tadej Pogacar. Cela ne l’empêche pas d’avoir des visées sur des épreuves précises comme les compétitions en sol québécois.

« Il faut être honnête, leader sur un grand tour comme le Tour de France c’est quelque chose. Je ne crois pas avoir les qualités physiques pour être aussi vite qu’un Pogacar. »

« J’ai beau m’entraîner le plus que je peux, je ne vais pas vendre du rêve, je ne gagnerai pas le Tour de France. Cependant, on a les Grands Prix cyclistes au Québec et à Montréal et je me vois à ce moment être un leader pour aller chercher la victoire. Je crois que c’est accessible », a-t-il indiqué.

Houle a précisé qu’il pourrait déjà avoir les chances de se mettre en évidence lors de sa participation aux épreuves du côté de la Belgique en octobre.