Davis Alexander devrait rater un 2e match de suite; l'attaque en quête de solutions

MONTRÉAL – Davis Alexander n'est pas le deuxième centre recherché par le Canadien et il ne devrait pas non plus être le quart-arrière des Alouettes de Montréal pour un deuxième match de suite.

On plaisante puisque Danny Maciocia, le directeur général des Alouettes, a joué le jeu en commentant les acquisitions effectuées par le Canadien.

Bien sûr, Maciocia réalise que le hockey retient l'attention ces jours-ci. Cela dit, le dossier du quart-arrière est crucial pour les Alouettes et ils semblent avoir choisi d'opter pour une prudence logique.

La semaine dernière, Alexander n'avait pas été en mesure de s'entraîner. Cette fois, il était présent au terrain, mais il n'a effectué aucune répétition et il a quitté la séance avant la fin.

Ce serait périlleux de précipiter son retour, samedi lors de la visite des Lions, puisque les Alouettes vont ensuite bénéficier d'une semaine de répit. En renouant avec l'action seulement le 17 juillet contre Toronto, Alexander aura eu près d'un mois pour améliorer la condition de sa blessure à la cuisse gauche.

« On va voir, on aborde les choses une journée à la fois. Mais il n'est pas remis autant qu'on le souhaiterait et on ne veut pas précipiter son retour. S'il ne s'entraîne pas au cours des prochains jours, il ratera un deuxième match. On a une semaine de répit après ce match et on sait qu'il sera prêt ensuite », a commenté l'entraîneur-chef Jason Maas qui n'a pas tenté de cacher son jeu cette fois.

Par conséquent, le vétéran McLeod Bethel-Thompson pourra se reprendre et il s'agira de son premier départ devant ses nouveaux partisans.

« J'ai encore mal au ventre, il n'est pas question de digérer le dernier match. C'était une soirée frustrante, l'attaque n'a pas fonctionné comme on le souhaitait. Oui, on s'est souvent tirés dans le pied, mais il faut tirer les leçons et mieux jouer », a réagi le quart de 36 ans à propos du revers de 35-17 à Hamilton.

À la conclusion de la partie, Bethel-Thompson est allé se réfugier dans la zone des buts. Il s'est agenouillé et il y est demeuré pendant de longs instants à encaisser le coup et la déception. Quelques coéquipiers dont James Letcher et Kabion Ento sont venus lui remonter le moral.

« J'étais très frustré et ça va de soi après une telle prestation offensive. Je n'étais pas content de ma performance et ce n'est jamais agréable de perdre. Il faut investir le travail et revenir plus fort », a témoigné le vétéran qui désire ardemment démontrer sa vraie nature dès le match suivant.

« Pour être entièrement reconnaissant, il faut avoir été incapable de réussir son plus grand souhait. Ça m'est arrivé au dernier match et j'en retiens des leçons. Je suis excité de démontrer ce qu'on peut accomplir comme attaque », a-t-il soulevé.

Victime de deux interceptions et d'un échappé menant à un touché, Bethel-Thompson n'était pas à son meilleur et il ne s'est pas défilé.

« J'assume le blâme, c'est ainsi que ça fonctionne comme quart-arrière et je n'ai aucun problème avec ça. Je chéris cette occasion et je veux corriger le tir », a-t-il lancé avec son regard perçant.

Son entraîneur a légèrement tenu à tempérer les choses. 

« Il pourra mieux faire à quelques chapitres, mais c'est la réalité pour toute l'unité offensive. Le blâme repose toujours sur le quart-arrière, mais il n'est pas l'unique responsable », a noté Maas.

Le DG a sonné plus agacé par la performance offensive. 

« En attaque, on a été ordinaires … Il y a eu de bonnes choses, mais d'autres que je n'ai pas aimées. On a du travail à faire, on a eu plusieurs réunions. Notre groupe est motivé, on aimerait gagner le prochain match. De cette façon, on aurait un dossier de 4-1 avec la pause et on pourrait se préparer pour le match contre Toronto », a décrit Maciocia.

Trop peu de courses pour les Alouettes

Pour aider la cause de Bethel-Thompson, il aurait fallu que l'attaque terrestre soit au rendez-vous. Cependant, elle a été limitée 10 petites courses dont 5 par les quarts (Bethel-Thompson et Caleb Evans).

Ainsi, les porteurs Sean Thomas Erlington, Travis Theis et Stevie Scott ont obtenu un total combiné de cinq portées.

« On s'est éloignés un peu de notre plan de match. C'est frustrant avec les porteurs de ballon qu'on a au sein de l'équipe. On peut corriger des aspects incluant la sélection de jeux. On voulait employer les trois porteurs puisque Sean n'avait pas pratiqué durant la semaine », a commenté Maas alors des options permettent au quart de décocher une passe même si le jeu initial était une course.

En terminant, Maas a vanté le « guerrier » Thomas Erlington qui s'est entraîné mardi avec une orthèse à un genou.