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Mike Weir rêve d'une « ambiance de match de hockey » au Royal Montréal

Jim Furyk, Mike Weir et la Coupe des Présidents - PC
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Mike Weir s'attend à ce que l'équipe américaine en ait plein les bras en septembre prochain lorsque le club de golf Royal Montréal sera l'hôte de la 15e édition de la Coupe des Présidents.

Weir, qui dirigera la formation internationale, souhaite que l'ambiance devienne « inconfortable » pour les représentants des États-Unis, comme c'est le cas lorsqu'ils s'aventurent en territoire européen, à la Coupe Ryder.

« Nous allons faire tout en notre pouvoir afin de leur faire ressentir qu'ils sont en terrain ennemi. Je ne crois pas que ce soit quelque chose qu'ils ont déjà vu », a affirmé mardi le golfeur canadien, gagnant du Tournoi des Maîtres en 2003, lors d'un entretien avec Golf Digest.

« Ce sera différent, je peux vous l'assurer », a insisté Weir, qui était au Bay Hill Club, à Orlando, en marge de la présentation de l'Invitation Arnold Palmer cette semaine.

Weir sera justement à Bay Hill afin de rencontrer des membres potentiels de la formation qu'il aura le mandat de recruter cet été.

Une expérience « différente » serait justement souhaitable pour l'équipe internationale, qui a été dominée 12-1-1 par les Américains depuis la création de la Coupe des Présidents, en 1994.

La seule défaite de nos voisins du Sud est survenue en 1998, à Melbourne, en Australie. Cinq ans plus tard, en Afrique du Sud, le duel s'était conclu en égalité parfaite.

Le club Royal Montréal a déjà accueilli la compétition; c'était en 2007, et Weir avait l'une des sélections du capitaine Gary Player à l'époque.

Weir avait vaincu Tiger Woods lors d'un affrontement à un contre un, mais ce fut l'un des rares moments heureux pour l'effectif international, qui avait été défait 19,5 points contre 14,5 par l'équipe pilotée par le vénérable Jack Nicklaus.

Le sympathique gaucher se rappelle d'un accueil un peu trop affable à l'endroit de « Team USA », qui sera cette année sous la gestion de Jim Furyk.

ette fois, il souhaite que la foule montréalaise soit plus près de celle d'un match de hockey que de celle d'un traditionnel tournoi de golf.

« Nous avons réfléchi à cette question, nous continuons de faire émeger des idées qui nous aideront à bien tirer profit de cet avantage du terrain. Nous souhaitons ressentir l'engagement des partisans à travers le Canada », a-t-il affirmé, avant d'ajouter que son équipe et lui travailleront de concert avec les Canadiens de Montréal et son propriétaire, Geoff Molson, afin de piquer la curiosité des supporters de la Sainte-Flanelle.

Cette version 2024 de la Coupe des Présidents sera la deuxième dans laquelle l'équipe internationale sera privée de golfeurs de talent, inadmissibles en raison de leur départ pour la ligue saoudienne LIV Golf.

On peut penser à l'Australien Cam Smith, l'Espagnol Jon Rahm, le Chilien Joaquin Niemann, ainsi que le vétéran sud-afiricain Louis Oosthuizen.

Ce sera toutefois la même histoire pour les États-Unis, qui pour la même raison ne pourront miser sur certains des meilleurs joueurs au monde, incluant les champions de multiples tournois majeurs Dustin Johnson et Brooks Koepka.

« C'est une situation malencontreuse, a admis Weir. Peut-être qu'en 2026 [à Chicago], ils seront des nôtres. C'est dommage, mais j'aime l'équipe que nous pouvons mettre sur pied. Je crois que notre effectif sera très compétitif. »