Jonathan Drouin s’est ouvert en début de saison sur les raisons de son absence de la compétition au printemps précédant, citant des problèmes d’anxiété et d’insomnie perdurant depuis des années.

Dans le cadre de la Journée Bell Cause pour la cause du 26 janvier, l’attaquant du Canadien de Montréal a à nouveau abordé la question de la santé mentale, cette fois en compagnie du journaliste John Lu.

« Je vais très bien aujourd'hui. Ç’a tellement été une grosse décision pour moi de prendre une pause et d’aller chercher de l’aide », se remémore Drouin en entrevue à TSN. « Cette année, c’est difficile pour l’équipe, mais je me sens beaucoup mieux et jouer au hockey est pour moi beaucoup plus facile. J’ai le support de ma famille, de mes coéquipiers, de tout le monde. Je suis tout simplement content d’être de retour à l’aréna, d’être entouré de mes coéquipiers et de faire ce que j’aime plus que tout, jouer au hockey. Je suis très chanceux et heureux d’être retour. »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Drouin souhaite se servir de cette tribune pour encourager toute personne éprouvant des problèmes de santé mentale, quelle qu’en soit la nature, à aller chercher de l’aide comme il l’a fait. Peut-être certaines personnes se reconnaitront-elles d’ailleurs dans son histoire.

« C’est propre à la situation de chacun, mais dans mon cas, avec de l’anxiété, je pouvais sentir mon cœur battre plus rapidement à certains moments, je me mettais à avoir les pieds et les mains moites pour aucune raison. À l’époque je ne savais pas ce qui en était la cause, alors je ressentais de la frustration et de la colère. Maintenant je m’y suis habitué. C’est correct de ressentir de l’anxiété ou du stress, mais il faut savoir le reconnaître pour s’assurer que ça ne prenne pas le dessus sur tout le reste et j’ai des outils pour m’en sortir. »

« En ce qui a trait à l’insomnie, regarder un écran pendant des heures avant de se coucher, ce n’est pas la meilleure idée. Il faut un espace tranquille et c’est pourquoi il n’y a plus d’écran dans ma chambre à coucher. J’essaie d’avoir un environnement calme et de faire attention à ma respiration pour m’apaiser. Mais parfois appeler un proche fait la différence. »

Le soutien de son entourage, voilà ce que Drouin souhaite mettre à l'avant-plan.

« C’est difficile de savoir par où commencer quand on a besoin d'aide. De mon côté, je me suis tourné vers ma famille, ce sont les gens qui me connaissent le mieux. Ç’a été difficile d’ouvrir le dialogue avec la famille ou les amis, mais depuis que je l’ai fait, il n’y a que du positif qui en est ressorti. »