Un nouveau Cayden Primeau au Centre Bell
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MONTRÉAL – Le téléphone de Cayden Primeau a sonné vendredi.
Rappelé officiellement du Rocket de Laval par le Canadien de Montréal dimanche matin, à quelques heures du match no 4 de la série contre les Capitals de Washington, le gardien regardait alors le duel no 3 dans le confort de la résidence de son capitaine Lucas Condotta.
Légèrement malade, il ne voulait pas courir la chance de contaminer ses coéquipiers du Rocket à l'aube de leurs séries qui s'amorceront en milieu de semaine.
Or, ses services étaient requis au Centre Bell. Maintenant.
Samuel Montembeault étant incapable de compléter la rencontre, le Canadien travaillait déjà sur son plan d'urgence.
C'est ainsi que Primeau s'est amené en vitesse au Centre Bell, arrivant à temps pour la troisième période, mais ne pouvant enfiler l'uniforme en raison des règles en vigueur dans la LNH.
« Je suis arrivé plus vite que j'aimerais l'admettre », a confié le portier américain, sourire en coin, dans le vestiaire du Canadien après l'entraînement du club, dimanche, au Centre Bell.
Primeau est ainsi de retour là où il a amorcé la campagne. Dans la LNH. S'il n'obtiendra pas le départ ce soir, alors que le Tricolore tâchera de créer l'égalité 2-2 dans la sa série contre les Capitals, il se dit néanmoins prêt à contribuer à la cause.
L'état de santé de Montembeault étant réévalué sur une base quotidienne, c'est Jakub Dobes qui sera le partant dans le demi-cercle montréalais, alors que Primeau sera son auxiliaire.
Avec le Rocket, Primeau vient de conclure le calendrier régulier de la Ligue américaine de hockey avec un dossier de 21-2-2 et une moyenne de 1,96, la meilleure du circuit. Tout un revirement de situation pour un gardien qui peinait à retrouver ses moyens dans l'uniforme montréalais, tout en ne voyant que très peu d'action.
« Le plus important était d'arriver sans ego [à Laval]. J'étais juste excité à l'idée de pouvoir jouer enfin. Mais ça n'allait pas être facile. Dobby jouait bien quand il était avec eux et Connor Hughes a bien joué toute l'année. Ça n'allait pas être facile, mais je voulais jouer le plus de matchs possible. Je devais m'approprier le filet. »
« Le plus grand défi était d'ordre mental, ne pas jouer et m'inquiéter de choses qui étaient hors de mon contrôle. Le genre de choses sur lesquelles je n'avais pas porté attention dans les années précédentes. C'était donc différent pour moi et je ne sais pas si j'ai bien géré ça ou de la façon dont je l'aurais aimé », a ajouté Primeau au sujet de son début de campagne à Montréal, au terme duquel il affichait un taux d'efficacité de ,836 au moment d'être cédé à Laval au début janvier.
« Je suis juste heureux de la façon dont ma saison s'est déroulée par la suite dans son ensemble. J'ai hâte aux séries [avec le Rocket], et si je reste ici, j'ai l'intention d'apprécier le parcours éliminatoire. »