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Après une suspension de deux matchs, Josh Anderson a hâte de revenir au jeu

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BROSSARD, Qc - Josh Anderson n'a visiblement pas digéré la suspension qui l'a tenu à l'écart lors des deux plus récentes parties du Canadien de Montréal.

L'attaquant ontarien sera admissible à un retour au jeu samedi, quand le Tricolore accueillera les Penguins de Pittsburgh. Il a été tenu à l'écart par le Département de la sécurité des joueurs de la LNH à la suite d'une mise en échec de dos aux dépens du défenseur des Golden Knights de Vegas Alex Pietrangelo, samedi dernier.

« Vous pouvez ralentir la séquence quand vous regardez la reprise, a dit Anderson, vendredi. J'ai essayé de le frapper au niveau de l'épaule, mais il s'est placé dans une position délicate. Ça va vite sur la glace. Je suis content qu'il soit correct. Après tout, il était sur la glace dès la séquence suivante pour le début de l'avantage numérique. »

Anderson a admis que les choses ont déboulé rapidement après son geste.

« Oui, il a chuté lourdement contre la rampe, mais je ne pensais pas que c'était si grave puisqu'il s'est immédiatement relevé pour me surprendre avec un coup de poing, a-t-il raconté. Ensuite, je ne sais pas. On m'a dirigé vers le vestiaire, puis j'ai compris que j'avais été expulsé. J'ai ensuite su le lendemain que je devais participer à une audience. »

« J'imagine par contre que c'est correct de se faire casser les dents avec un coup de poing », a-t-il ajouté, visiblement frustré par le peu de conséquences envers les joueurs des Golden Knights lors de l'altercation qui a suivi sa mise en échec.

Le coéquipier d'Anderson, Juraj Slafkovsky, purgera pour sa part samedi le deuxième match d'une suspension de la même longueur pour un geste similaire. Slafkovsky a plaqué par derrière Matt Luff, des Red Wings de Detroit, mardi.

« C'est un sport rapide. La ligue essaie d'enrayer ce type de geste. C'est comme ça », s'est contenté de dire Anderson.

Anderson admet avoir rongé son frein lors des deux derniers matchs, se contentant de regarder ses coéquipiers jouer à partir de la passerelle.

Alors qu'il tente d'évoluer comme joueur, Anderson semble toujours chercher sa place au sein du Canadien cette saison. Il a été limité à trois buts et deux aides et a souvent changé de trio.

« Si vous êtes au sommet de votre art, que vous produisez et que vous êtes responsable, alors l'entraîneur va vous donner du temps de jeu, a rappelé Anderson. Ça revient au joueur, et je dois en donner un peu plus. »

Questionné sur le jeu d'Anderson, l'entraîneur-chef Martin St-Louis n'a pas été particulièrement sévère avec le rapide ailier.

« Nous voulons qu'il contrôle mieux sa vitesse, a dit St-Louis. Nous voulons qu'il bouge avec vitesse, mais qu'il sache aussi quand ralentir ou accélérer. Il doit lire le jeu et aller à la bonne place. »

« Ce que nous disons, c'est que nous ne voulons pas qu'il joue seulement son jeu. Il doit jouer LE jeu. C'est ce qu'il commence à faire plus souvent », a ajouté l'ex-joueur étoile du Lightning de Tampa Bay.

De son côté, Anderson a souligné qu'il aimerait générer plus de tirs, pour lui et ses compagnons de trio.

« J'ai joué de la même façon durant plusieurs années et j'essaie maintenant d'ajouter différentes facettes, a mentionné Anderson. Ça m'aidera, mais aussi mes compagnons de trio. »

« Mais je dois être prudent. Je ne veux pas non plus perdre les aspects particuliers de mon jeu, comme ma vitesse et mon côté physique. Ça va prendre du temps, mais je veux continuer à apprendre », a-t-il ajouté.