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L'espoir du CH Sean Farrell et l'Université Harvard rêvent de remporter le Beanpot

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Dans quelques jours, l'espoir des Canadiens Sean Farrell aura le privilège de disputer la finale du Beanpot, ce tournoi regroupant quatre équipes de la NCAA évoluant dans la région de Boston.

Pour la 70e édition de la compétition, disputé les deux premiers lundis de février au TD Garden, Farrell et le Crimson de l'Université Havard batailleront avec les Huskies de l'Université Northeastern pour les grands honneurs.

« Ce serait un sentiment exceptionnel (de remporter le Beanpot). On en a fait l'un de nos buts, et ça nous rendrait heureux, moi et tous les autres gars de l'équipe qui ont grandi au Massachussetts en regardant le tournoi à la télévision », a mentionné Farrell lors d'un entretien accordé à Hockey 360, jeudi.

Farrell ne cache pas qu'il est satisfait de sa progression, lui qui a amassé 36 points en 23 matchs jusqu'ici avec le Crimson, à sa deuxième saison en NCAA.

« Il y a toujours place à amélioration, mais je suis content d'où j'en suis avec mon jeu, individuellement parlant. En tant que groupe, nous connaissons du succès aussi. Tout ce que je peux faire, c'est de mettre les efforts avant d'être meilleur chaque jour, et m'imposer comme un gars sur qui mes coéquipiers peuvent se fier quand ça compte. Et qui sait, peut-être même remporter un championnat à la fin de la saison. »

Le 124e choix au total du repêchage 2020 de la LNH a probablement une petite idée de ses plans en vue de la saison 2023-2024, à savoir s'il jouera ou non une troisième saison dans les rangs collégiaux américains ou s'il amorcera le virage vers le hockey professionnel.

Mais pour l'instant, le dynamique ailer gauche se garde bien de dévoiler ses intentions.

« La LNH, c'est mon rêve. Mais avant de me projeter trop loin, je veux justement travailler sur les détails qui feront que j'aurai une chance à ce niveau éventuellement », a-t-il prudemment répondu.

« Pour l'instant, je prends ça au jour le jour ici. J'apprécie chaque moment avec mes coéquipiers à Harvard. C'est vraiment un endroit spécial où jouer. Je suis excité par ce qui s'en vient pour nous dans le dernier droit, et on verra ensuite pour la saison prochaine. C'est certain que j'aimerais jouer à Montréal le plus tôt possible. »

Plus tôt cette semaine, le directeur général Kent Hughes, qui a fait le voyage vers Boston pour assister à la première journée d'action au Beanpot, a révélé à La Presse qu'il a bon espoir que Farrell évoluera soit avec le Rocket de Laval, soit avec le CH, l'automne prochain.