Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Échangé au Canadien, Frédéric Allard veut s'inspirer d'Anthony Richard

Publié
Mise à jour

Tableau des transactions

Anthony Richard et Frédéric Allard ont tour à tour intégré l'organisation des Predators de Nashville au milieu des années 2010. Ils ont été initiés aux rigueurs du hockey professionnel au sein du club-école et y ont vécu l'euphorie d'un premier rappel dans la Ligue nationale.

Richard a été recruté par le Canadien l'été dernier et a profité de ce transfert pour relancer sa carrière. Allard, dont le Canadien a fait l'acquisition des Kings de Los Angeles vendredi, ambitionne de suivre ses traces.

« Quand il a eu un changement d'air, il a remis les pieds dans la Ligue nationale. Quand j'ai été échangé, c'est le premier qui m'a appelé. Je crois que je vais prendre exemple sur lui à mon arrivée à Montréal pour montrer que je suis capable, moi aussi, de jouer dans la LNH », s'est promis le Québécois en entrevue avec Marc Labrecque, Guy Boucher et Denis Gauthier.

L'arrière de 25 ans, que le Canadien a obtenu en sacrifiant l'attaquant Nate Schnarr, n'a disputé qu'un match dans la LNH, avec les Predators en 2020-2021. Repêché en troisième ronde du repêchage de 2016 par les Predators, Allard a amassé deux buts et cinq aides en 35 matchs avec le Reign d'Ontario cette saison, dans la Ligue américaine.

Allard a passé quatre saisons dans l'uniforme des Saguenéens de Chicoutimi dans la LHJMQ, avant de faire le saut chez les professionnels en 2017 dans la Ligue américaine. Il avait connu sa meilleure campagne en 2018-2019 avec les Admirals de Milwaukee, amassant quatre buts et 29 points en 65 duels.

« Quand je suis sorti du junior, je te dirais que j'étais un défenseur unidimensionnel qui était strictement offensif. J'avais beaucoup de lacunes dans ma zone. Pendant mes cinq années à Milwaukee, j'ai beaucoup travaillé sur ma défensive avec [l'entraîneur-adjoint] Scott Ford. Là je suis rendu un défenseur qui peut jouer sur les 200 pieds de la patinoire. Ma qualité première, ça demeure ma vision du jeu, tout ce qui est avec la rondelle, bonne relance, avantage numérique, mais je peux aussi être un bon défenseur stable. »

« Cette année j'étais en duo avec un plus jeune défenseur, donc c'est sûr que ça m'a aidé à devenir un vétéran, un grand frère pour ces jeunes défenseurs dans la Ligue américaine et je crois que je vais apporter cette expérience-là à Laval. »

Allard avait l'intention de quitter la Californie samedi matin afin d'atterrir à Montréal à temps pour participer au match du Rocket contre les IceHogs de Rockford en soirée. Sa nouvelle équipe a toutefois fait savoir qu'il ne joindrait pas officiellement ses rangs avant dimanche. 

Peu importe la date de son arrivée, son but sera d'y rester le moins longtemps possible. 

« Si tu joues dans la Ligue américaine et que tu ne rêves pas à la Ligue nationale, je crois que tu n'es pas à la bonne place. À chaque jour, je viens à l'aréna pour prouver que je suis prêt. Je crois qu'avec le Canadien, je vais avoir une bonne chance de prouver que je suis prêt à atteindre le prochain niveau. »

Pour ce qui est de Schnarr, l'attaquant de 24 ans a récolté trois buts et quatre aides en 27 rencontres avec le Rocket cette saison. L'année dernière, après avoir été acquis des Devils du New Jersey en retour du gardien Andrew Hammond, il avait accumulé 10 points en 20 parties.