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Rem Pitlick a l'impression d'être, à Montréal, « exactement là où il devrait être »

Rem Pitlick et David Savard - Getty
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Le 16 juillet dernier, l'attaquant Rem Pitlick, l'une des belles révélations d'une saison remplie d'embûches chez le Canadien, a paraphé une nouvelle entente de deux saisons d'une valeur de 2,2 M$.

Si plusieurs observateurs ont été étonnés sur le coup de la décision de l'état-major montréalais de ne pas soumettre d'offre qualificative à l'ailier âgé de 25 ans, le principal intéressé avait obtenu de son côté l'assurance que son retour dans l'effectif du CH était vivement souhaité.

 « Les canaux de communication sont demeurés ouverts tout du long, a confié Pitlick en entrevue avec la station radiophonique TSN 690, mardi. Durant tout le processus, mon seul souhait était de revenir (à Montréal), et c'est ce que j'ai laissé savoir à mon agent. On leur a fait part de nos intentions, et je crois que les leurs étaient réciproques. Je crois que de l'extérieur, certains ont pu se faire certaines idées, mais les deux parties croyaient que ça allait se produire. Il s'agissait seulement de trouver la façon d'y parvenir. »

« Je suis heureux de ce nouveau contrat, très reconnaissant également. Et je suis très enthousiaste à l'idée d'être de retour (...) J'ai l'impression d'être exactement où je devrais être », a ajouté celui qui a cumulé 26 points (9-17) en 46 matchs après qu'il eut été réclamé au ballottage du Wild du Minnesota, le 12 janvier.

Pitlick a par ailleurs été amené à parler de la relation qu'il entretient avec son frère cadet Rhett, un choix du Canadien de Montréal au repêchage de 2019.

L'an dernier, son jeune frangin évoluant dans la NCAA avait mentionné que pour lui, Rem représentait « l'un des individus les plus sages que je connaisse ».

« Je crois que c'est cette idée que le sport est rassembleur pour nous, sur le plan familial [leur père Lance a disputé 393 matchs dans la LNH, tandis que leur mère Lisa était une gymnaste de niveau olympique], même si ça ne représente pas tout non plus. Je crois qu'il m'identifie comme quelqu'un de sage car nous sommes des gens curieux et ouverts d'esprit, à commencer par nos parents. Nous avons eu la chance d'avoir des gens comme ça dans nos vies. On nous a toujours encouragés à faire preuve de curiosité, que ce soit en lisant ou en multipliant les expériences de vie », a suggéré le no 32 du Tricolore, qui s'est rapidement fait remarquer pour son éloquence en entrevue.

Philosophe à ses heures, il a ensuite précisé sa pensée au sujet de la place qu'occupe le sport dans sa vie et l'importance de savoir bien doser.

« J'ai la conviction que le hockey nous a permis d'apprendre énormément dans nos vies. Toutes les leçons, les épreuves et les obstacles surmontés, c'est tout un périple qu'il faut chérir, et je reconnais ma chance de pouvoir avoir du plaisir en pratiquant le sport de manière professionnelle. Je crois qu'il faut s'en servir afin de s'améliorer en tant qu'être humain. »