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Jake DeBrusk arrache un point en prolongation

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MONTRÉAL – En s'inclinant 2-1 en prolongation, le Canadien a, au minimum, effacé de son esprit le cauchemar de la dégelée de 9-4 encaissée à Boston en janvier.

 

Voici nos observations de cette défaite au Centre Bell qui avait été envahi par les partisans des Bruins.

 

Les Bruins finissent par avoir le dernier mot

 

Jake DeBrusk a enfilé le but vainqueur dès la 24e seconde de la prolongation. Il s'agissait du point d'exclamation de ce match chaudement disputé durant lequel le CH se faisait manger par les Bruins dans les premières minutes.

 

En fin de match, quand Nick Suzuki a été puni durant quatre minutes, les Bruins ont hérité de 2 :58 en avantage numérique. Les carottes semblaient cuites pour le Canadien contre cette force de frappe, mais la troupe montréalaise a continué d'offrir une chaude lutte aux visiteurs.

 

Les spécialistes du Tricolore ont continué leur excellent boulot des derniers matchs (17 en 17) pour conserver l'égalité de 1 à 1. Au passage, Samuel Montembeault a ajouté sa touche en frustrant Justin Brazeau durant ce moment crucial.  

 

« On s'est battus extrêmement forts contre une équipe qui excelle depuis des années et qui est rodée. On leur a donné une bonne bataille », a décrit David Savard.  

 

Se relever d'un départ éprouvant

 

C'était écrit dans le ciel que les Bruins allaient s'imposer en début de rencontre. Après tout, cette puissance de la LNH venait de subir un gênant revers de 5 à 1.

 

Contre son rival montréalais qui en arrache au classement, il n'était pas question que les Bruins démarrent le match avec timidité.

 

Comme les Blue Jackets l'ont fait mardi, les Bruins ont pris d'assaut le territoire du Tricolore qui n'avait décoché qu'un tir au but après 11 minutes d'action.

 

Cependant, le Canadien aura raison de retenir la suite de la rencontre. Au lieu de s'écraser, les protégés de Martin St-Louis ont retrouvé leurs repères pour se lancer dans une partie d'échecs plutôt robuste.

 

« C'était une bonne partie, on était là. On s'est battus sans que rien ne soit parfait, mais ça part d'une attitude et je trouve qu'on la déploie », a commenté St-Louis qui était satisfait de son club.

 

« Une fois qu'on a pu s'établir en zone offensive, c'était vraiment bien et on aurait pu en tirer davantage. Les passes étaient un peu imprécises. Ç'aurait été bien de produire plus de chances, mais les intentions étaient là. C'est une bonne partie à regarder, car tu ne peux pas tant trouver une structure défensive plus rigoureuse et organisée », a indiqué St-Louis.  

 

Les démons chassés pour Montembeault

 

Bien des partisans avaient ressenti un pincement au cœur en voyant Montembeault se faire déjouer huit fois sur 30 lancers à Boston, le 20 janvier.

 

Le gardien québécois méritait une chance de se reprendre et il a réussi sa mission.

 

Sans lui, les visiteurs auraient facilement ajouté quelques buts. Montembeault a notamment résisté aux poussées des Bruins en avantage numérique.

 

« C'est certain que ça fait du bien après le dernier match que j'avais joué contre eux. C'était important pour moi de jouer un meilleur match et les gars ont facilité mon travail », a admis Montembeault.

 

« Je suis vraiment content du travail des gars, on a joué une solide partie », a-t-il enchaîné.

 

Bien sûr, il a reçu l'aide de vaillants soldats comme Savard qui s'est frotté à quelques adversaires autour de la cage montréalaise.

 

Suzuki égale déjà sa marque personnelle

 

Le capitaine du Canadien a été l'unique buteur montréalais en enfilant son 26e but de la saison en première période. Par le fait même, il a égalé sa marque personnelle établie la saison dernière en 82 rencontres. Il lui restera donc 16 matchs pour augmenter cette production.

 

Suzuki a enfilé l'aiguille quelques instants après avoir été victime d'un vol de Linus Ullmark.

 

Juraj Slafkovsky, qui a quelque peu raté sa couverture défensive sur le premier but des Bruins, aurait pu toucher la cible dans cet affrontement, mais il a manqué de finition. Le Slovaque a tout de même affiché une belle vision pour préparer le but de Suzuki.

 

« Je ne peux pas changer ce qui s'est produit dans le passé. Le gars que je surveillais a marqué donc je dois revoir la séquence pour déterminer ce que je pourrais faire de mieux la prochaine fois. Je vais de l'avant et je continue de tenter des jeux », a commenté Slafkovsky tandis que son entraîneur a pigé dans son répertoire d'images.

 

« C'est plus facile (d'avoir une mémoire courte) cette année. Il produit plus donc c'est comme tes jetons au poker. Il a une bonne quantité de jetons alors tu vas perdre une main parfois. C'est correct et passe à la prochaine. Il ne faut pas que tu perdes tous tes jetons parce que tu deviens émotif », a comparé St-Louis. 

 

Harris et White reviennent

 

Ce fut au tour de Jayden Struble de céder son tour à la ligne bleue pour permettre à Jordan Harris d'enfiler l'uniforme.

 

Originaire du Massachusetts, Harris a tenté d'en faire un peu trop à quelques occasions. Un revirement en zone centrale, aux dépens de Brad Marchand, aurait notamment pu mal virer.

 

Mais, somme toute, Harris a tenu le coup contre les attaquants des Bruins et ça l'aide assurément d'être utilisé à gauche, son côté naturel.

 

Quant à Colin White, en tout respect pour lui, inutile d'écrire trop de mots à son sujet car son rôle demeure effacé.

 

Cette prestation rassurante augure bien pour le voyage de cinq parties à Calgary, Edmonton, Vancouver, Seattle et Denver.

 

ContentId(3.1441167):Canadiens : Un match solide contre une équipe de premier plan
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