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RÉSULTATS

Juraj Slafkovsky ne changera pas son style, malgré une suspension tôt dans sa carrière

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Juraj Slafkovsky a deux raisons d'avoir des remords pour sa mise en échec dangereuse à l'endroit de Matt Luff mardi dernier face aux Red Wings de Detroit.

D'abord, l'attaquant recrue du Canadien de Montréal a été suspendu pour deux matchs pour son geste, qui a envoyé Luff au rancart pour une période de 10 à 12 semaines. Ensuite, cette suspension l'a empêché de jouer devant sa famille, qui était de passage à Montréal ce week-end.

« Ma mère a pu rester. J'espère pouvoir jouer demain (mardi) », a souligné Slafkovsky après l'entraînement du Canadien, lundi.

Le tour de Slafkovsky pourrait dépendre de la disponibilité des attaquants Joel Armia et Jonathan Drouin. Les deux ont raté l'entraînement, lundi, bénéficiant plutôt d'une journée de traitements. L'entraîneur-chef Martin St-Louis s'est contenté de dire que leur disponibilité pour le prochain match face aux Devils du New Jersey sera réévaluée mardi.

Slafkovsky, lui, espère pouvoir réintégrer la formation. Malgré un temps de jeu limité, il avait marqué ses trois premiers buts dans la LNH lors des cinq matchs qui ont précédé celui face aux Red Wings.

Le premier choix au dernier repêchage a souligné avoir profité du temps à l'écart pour travailler sur certains aspects de son jeu.

« J'ai pu permettre à mon corps de récupérer un peu, tout en travaillant sur certaines choses, a dit le Slovaque âgé de 18 ans. Évidemment, vous voulez toujours jouer, mais quand vous n'avez pas d'autre option, vous devez tirer avantage du temps qui vous est offert. »

Une chose est certaine, Slafkovsky n'a pas l'intention de changer son jeu, même si sa première suspension est survenue lors de son 10e match seulement en carrière dans la LNH.

« Oui, je veux continuer de terminer chaque mise en échec lors de chaque présence sur la glace. C'est un élément qui va nous aider à gagner », a-t-il insisté.

Questionné sur la mise en échec par-derrière qu'il a portée à l'endroit de Luff, Slafkovsky a noté la différence de gabarit entre l'attaquant ontarien et lui.

« Je n'avais pas beaucoup de vitesse sur le jeu. Ce n'est pas évident quand vous êtes plus lourd de 50 livres que l'autre joueur. Je n'ai même pas essayé de le frapper avec puissance. »

Selon les données de la LNH, Luff mesure six pieds deux pouces et pèse 192 livres, tandis que Slafkovsky est listé à six pieds trois pouces et 238 livres.

De son côté, l'entraîneur-chef Martin St-Louis a affirmé qu'il ne croyait pas avoir besoin de faire la leçon à son poulain avant de le renvoyer dans la mêlée.

« Je vais le laisser jouer, a-t-il dit. Il faut qu'il s'adapte un peu. Si je pense qu'il faut lui parler, je vais lui parler. Mais nous franchirons le pont quand nous serons à la rivière. »

Même s'il a tenté d'amenuiser l'importance de sa charge, Slafkovsky a néanmoins souligné qu'il avait envoyé un message texte à Luff pour s'excuser.

« Il m'a répondu en me remerciant d'avoir pris le temps de le rejoindre. Je pense que c'était la moindre des choses après l'incident », a conclu Slafkovsky.