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RÉSULTATS

Malgré sa progression, le Canadien en arrache contre ses rivaux directs

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BROSSARD – En triomphant face aux Panthers, mardi soir, le Canadien a officiellement surpassé son total de points de la saison dernière. Mais il faudra absolument que l'équipe montréalaise se débrouille mieux contre ses rivaux de division pour aspirer aux éliminatoires en 2024-2025.

Après 74 parties, le CH affiche un dossier de 29-33-12 pour une récolte de 70 points comparativement à une fiche de 31-45-6 pour 68 points au terme du calendrier précédent.

Dans ses huit dernières parties, le Tricolore affrontera un seul adversaire, les Sénateurs d'Ottawa, n'étant pas dans le portrait éliminatoire ou en lutte pour y accéder. Tout de même, il pourrait emmagasiner quelques points supplémentaires pour valider davantage la progression collective.

« C'est sûr que ça permet de mesurer les choses. Mais les 68 points de l'an passé et ceux de cette année ne se comparent pas. On est beaucoup, beaucoup plus compétitifs. On pourrait en avoir plus que 70. Si tu as vu les matchs et que tu ne regardes pas uniquement le classement, tu peux voir une grosse progression », a déclaré l'entraîneur Martin St-Louis.

Il aurait pu mentionner que son équipe a été impliquée dans 40 matchs se décidant par un seul but ou bien que le différentiel de buts s'est amélioré de 28 buts (de -75 à -47).

Là où la progression sera nécessaire, c'est au niveau du rendement contre les clubs de l'Atlantique. Le dossier de 5-11-5 n'a rien de reluisant. Avant de vaincre les Panthers, le Canadien avait échappé 11 matchs de suite contre les Panthers (deux fois), le Lightning (deux fois), les Sabres (deux fois), les Sénateurs (deux fois), les Bruins (deux fois) et les Leafs en étant dominé 49-23 au chapitre des buts. 

« Il y a quelles équipes dans notre division ? Ce sont des équipes rendues à une autre étape de leur processus. On se rapproche et c'est encourageant », a soutenu St-Louis.

Mais pour croire à une place éliminatoire, le Canadien devra s'attaquer à ce grand défi. À court terme, les Bruins, le Lightning, les Leafs et les Panthers ne devraient pas s'affaisser tandis que les Red Wings, les Sénateurs et les Sabres visent une ascension.

« Ouais, c'est pour ça qu'on travaille fort dans ce sens. Si tu compares la LNH à une montagne et que tu n'es pas au sommet, tu dois continuer de te pratiquer pour monter même si tu prends parfois des débarques. La montagne sera encore là l'an prochain donc aussi bien de prendre toutes les parties à cœur », a imagé l'entraîneur.

À ce propos, Samuel Montembeault considère que son équipe parvient à exécuter une plus grande portion des demandes des entraîneurs.

« Le pourcentage est bon depuis quelques semaines, on a vraiment progressé et, même dans notre zone, on joue vraiment bien », a expliqué le gardien.

Jeudi soir, face au Lightning, Montembeault pourra juger le tout du banc alors que Cayden Primeau sera envoyé dans la mêlée.

Slafkovsky ne trouvera pas facilement de partenaire de lutte

Parlant de mêlée, Juraj Slafkovsky s'est retrouvé au cœur de l'action contre les Panthers. Le Slovaque a prouvé, sans équivoque, qu'il peut désormais tenir son bout autant avec ses habiletés que sa robustesse.

« C'est vraiment bien, il est très imposant et il va juste se créer plus d'espace. Il semble avoir du plaisir là-dedans, j'adore voir ça », a commenté Arber Xhekaj.

Aaron Ekblad est celui qui a le plus écopé en se blessant pendant sa confrontation particulière avec Slafkovsky.

« Je n'irais pas faire de la lutte contre lui, a rigolé Montembeault. Il ne se laisse pas faire et il s'est bien servi de son physique. Même s'il vient juste d'avoir 20 ans, il ne s'en laisse pas imposer. »

Et que dire de la mise en échec de style sandwich perpétrée par Slafkovsky et Xhekaj contre Steven Lorentz.

« C'était une collision de 700 livres ! J'ai aperçu Juraj derrière, j'ai lancé un commentaire d'étonnement et il m'a entendu. C'était amusant, on a bien ri après », a confié Xhekaj.

Évidemment, Xhekaj n'aurait pas été du style à craindre un tel choc. Outre l'aspect physique de son jeu, il développe son assurance auprès de David Savard qu'il décrit comme un excellent mentor pour répondre à ses questions.