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« On veut tous devenir un trio comme ceux de MacKinnon et McDavid » - Nick Suzuki

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MONTRÉAL – Nick Suzuki et Cole Caufield n'ont pas connu la première moitié de saison la plus éclatante, mais les prestations accomplies contre les Oilers, et encore plus face à l'Avalanche, pourraient modifier cette tangente.

 

Puisqu'il est peu expressif, ce n'est pas toujours facile de deviner les pensées qui habitent l'esprit de Suzuki. Mais le capitaine du Canadien a démontré à quel point il prenait à cœur ce défi d'affronter Connor McDavid et Nathan MacKinnon lors de deux matchs consécutifs.

 

Son rendement indique trois mentions d'aide en deux rencontres, mais il faut surtout retenir sa contribution à contenir les gros canons de la LNH.

 

« Ils ont réussi tout un travail contre deux des meilleurs trios au monde. Ils peuvent être très fiers. Suzuki doit le faire match après match alors qu'il grandit encore comme joueur, je lui lève mon chapeau », a souligné le gardien Jake Allen qui a pu observer ce brio, de près, contre l'Avalanche.
 

Lors du bilan de mi-saison du directeur général Kent Hughes, plus tôt dans la journée, l'un des sujets principaux était justement le potentiel du premier trio formé par Suzuki, Caufield et Juraj Slafkovsky. Les deux rencontres contre les Oilers et l'Avalanche laissent croire qu'ils continueront de s'approcher des meilleures unités de la LNH.

 

« Ils traversent un processus maintenant. Ils ont les habiletés et le potentiel pour le faire. Quand va-t-on les considérer parmi l'élite, je ne sais pas. Mais ce n'est pas ce qui importe, le but est d'y arriver. D'ailleurs, un joueur élite, c'est quoi? Un producteur de points? Un buteur? Si tu veux bâtir une culture gagnante, ça prend des joueurs élite, des gars qui jouent sur 200 pieds, mais qui déploient surtout des habitudes gagnantes », a réagi Martin St-Louis.  

 

« On essaie d'enseigner ça et, oh oui, ils ont embarqué et ils progressent dans ce sens », a ajouté l'entraîneur.

 

Sans attendre, il a enchaîné à propos de Caufield.

 

« Je sais qu'on parle que Cole ne marque pas autant de buts. Mais il va en marquer des buts dans la LNH. Là, il traverse le processus de bien savoir comment jouer. Je suis très content de la manière dont il répond et de son engagement », a soutenu St-Louis.

 

Personne ne doutera non plus du bénéfice sur sa confiance d'avoir marqué deux buts en deux matchs.

 

« C'était tout un lancer et il a réussi cette séquence à partir de la ligne des buts, c'est très difficile et peu de joueurs peuvent réussir ça », a cerné Suzuki.

 

En revenant sur sa propre évolution comme joueur, Suzuki cible, sans gêne, le niveau des trios de McDavid et MacKinnon.

 

« On veut tous devenir un trio semblable à celui de MacKinnon et McDavid. C'est bien qu'on puisse grandir ensemble. Nos deux derniers matchs contre les meilleurs au monde démontrent qu'on peut rivaliser contre eux, c'est très bon pour la confiance », a-t-il mentionné.

 

« J'essaie de progresser année après année et je deviens plus confortable de jouer contre eux. C'est tout un défi et ce ne sera pas parfait, mais mes partenaires m'aident tout comme (Michael) Matheson et (Kaiden) Guhle l'ont fait aussi en défense », a ajouté le capitaine.

 

Cérébral, Suzuki réfléchit souvent à l'avenir de sa troupe. Il a suivi le bilan de Hughes et il admet que l'idée de voir des éléments clés être échangés ne lui fait pas plaisir.

 

« C'est une situation difficile, je déteste qu'on doive être des vendeurs. Mais il faut se concentrer sur le portrait d'ensemble », a relativisé le droitier.

 

Belle contribution de RHP

 

Oui, le trio de Suzuki a été essentiel dans ce triomphe, mais le Canadien a eu besoin de l'appui de chacun. Rafaël Harvey-Pinard a démontré qu'il retrouve de plus en plus son aplomb alors qu'il s'agissait de son troisième match depuis la fin de sa blessure.

 

Fidèle à lui-même, RHP a bloqué des lancers sans retenue, il a excellé en infériorité numérique et il a pu savourer son premier but de la saison.

 

« J'avais extrêmement hâte de marquer ce but, ça fait du bien. Je vais me sentir plus libre, mais j'ai un style pour lequel ce n'est pas la fin du monde si je ne compte pas », a confié Harvey-Pinard qui a mimé le geste d'avoir retiré le piano qu'il traînait sur son dos.  

 

« C'est sûr, il a manqué du temps. Il a un courage extrême et il a bloqué un gros lancer. J'ai confiance en lui, c'est un gars qui joue la game. C'est vraiment plaisant pour un entraîneur », a commenté St-Louis.

 

« C'est très valorisant, j'adore jouer dans ces situations (en fin de match). La prochaine fois, je vais essayer de la mettre dans le filet », a raconté le Québécois qui a raté une occasion dans un filet désert.
 

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