« La chimie de l'équipe était irréelle », affirme Samuel Blais après la médaille d'or du Canada
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Plusieurs joueurs ont fait la différence pour le Canada au cours de ce Championnat mondial. En tête de liste, on peut penser au défenseur Mackenzie Weegar ou au gardien Samuel Montembeault, qui ont été les pièces maîtresses de la défense canadienne.
Cependant, aucun joueur n'a levé son jeu d'un cran dans les moments importants comme Samuel Blais, qui a été l'auteur d'un doublé et du but vainqueur lors de la victoire du Canada au compte de 5 à 2 sur l'Allemagne lors du match de la médaille d'or.
Blais, qui a marqué dans les trois matchs éliminatoires du Canada, conclut son tournoi avec six buts et deux mentions d'aide en 10 rencontres.
« Nous sommes en Europe depuis un mois et nous attendions tous ce moment, celui de jouer le match pour la médaille d'or. Nous avons la chance de l'avoir gagné. Nous sommes vraiment chanceux et heureux d'avoir nos familles ici », a déclaré l'attaque de Montmagny, au Québec, au terme de la rencontre.
Au sein d'une équipe sans véritable vedette, Blais a vanté l'esprit d'équipe qui régnait au sein de la formation dirigée par l'entraîneur-chef André Tourigny.
« Nous nous sommes tellement rapprochés les uns des autres. La chimie de l'équipe était irréelle. C'est comme si nous avions joué ensemble pendant des années », a laissé savoir Blais.
L'entraîneur-chef André Tourigny a rendu un hommage senti à ses joueurs, particulièrement à son groupe de vétérans, qui ont mené par l'exemple dès le début de la compétition.
« Nous devions venir ici et nous engager les uns envers les autres. Il n'y avait pas d'ego dans cette équipe. Les joueurs se sont engagés, ils ont fait tout ce qu'ils avaient à faire », a fait savoir celui qui dirige également les Coyotes de l'Arizona, dans la LNH.
Après près d'un mois en Europe, les joueurs pourront fièrement ramener une médaille d'or dans leur valise pour amorcer des vacances bien méritées, après la saison de la LNH et le tournoi de l'IIHF.
« Tout commence par le leadership, a vanté Tourigny. Nous avions un groupe de leaders forts. C'était presque émouvant de les rencontrer. Ils voulaient gagner, ramener une médaille d'or au pays et rendre nos partisans fiers. »