La Ligue de hockey junior de l'Ontario (OHL) a réaffirmé sa politique anti-initiation jeudi, à la suite des révélations d'anciens joueurs du Sting de Sarnia concernant des abus subis lors de leur campagne recrue.

Daniel Carcillo, Dave Pszenyczny et Charles Amodeo ont dévoilé lors d'entrevues séparées avec La Presse canadienne que plusieurs vétérans les avaient abusés physiquement et émotionnellement alors qu'ils étaient des recrues avec le Sting lors des saisons 2002-03 et 2003-04.

Carcillo a indiqué qu'il s'était plaint à l'époque au commissaire de l'OHL, David Branch, ce qui avait commencé un mouvement contre les initiations à travers la ligue.

Jeudi, la ligue a réitéré dans une déclaration qu'elle avait une politique de tolérance zéro.

« En vertu de l'attention portée sur le sujet des initiations, la ligue s'est adressée à la direction de chacune de ses équipes et a fourni un rappel à tous les membres du personnel et aux joueurs à ce sujet », peut-on lire dans le communiqué.

« Nous espérons que les conversations, l'éducation, et la conscientisation permettront l'élimination des comportements qui mènent à des gestes d'initiation et que ces actions disparaissent du sport et de la société. »

En octobre 2005, Moe Mantha, des Spitfires de Windsor, avait été suspendu pour un an en tant que directeur général et 25 matchs en tant qu'entraîneur pour un incident d'initiation impliquant plusieurs de ses joueurs.

En 2006, la ligue avait amélioré sa politique anti-initiation et tous les joueurs de l'OHL sont maintenant informés à ce sujet chaque année par le biais de leur équipe. Chaque joueur doit indiquer par écrit qu'il comprend la politique de l'OHL et est encouragé à parler de ses inquiétudes sans craindre des représailles.