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Jordan Tourigny rêve d'être appelé avant le rang de sélection de son frère

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L'espoir en vue du repêchage de la LNH Jordan Tourigny aimerait bien entendre son nom être prononcé par une équipe plus rapidement que ce qu'a vécu son frère à l'occasion du prochain repêchage qui aura lieu Bridgestone Arena à Nashville en juin.

Espoir numéro 63 chez les patineurs de l'Amérique du Nord, le défenseur des Cataractes de Shawinigan rêve du joueur où il pourra dire que lui aussi, il appartient à un club de la LNH. Son frangin Miguel a été une sélection de septième ronde des Canadiens de Montréal en 2022.  « Me faire repêcher avant lui, ça me permettrait de le narguer un peu.  Mais juste d'entendre mon nom, ça va être incroyable., » a-t-il avoué à la blague lors de son passage à l'émission Hockey 360 à RDS.

De son côté, le centre Mathieu Cataford, espoir numéro 27, attend lui aussi ce moment avec avidité. Il piaffe d'impatience de pouvoir vivre le repêchage annuel en personne plutôt qu'en virtuel comme d'autres ont été contraints de le faire avant lui en raison de la pandémie.

Cataford, auteur de 30 buts et 39 aides avec les Mooseheads de Halifax, se prépare mentalement à vivre tout ce qui entoure le repêchage comme les entrevues ou encore les tests physiques qu'il redoute nettement plus que les rencontres individuelles avec les équipes du circuit Bettman. « Au match des espoirs, on a eu un aperçu des tests physiques et quand tu te fais dire que l'on devrait avoir des masques qui devraient nous empêcher de respirer pour certains tests, ça amène de petites craintes. »

Les deux patineurs ont eu la chance lors des matchs des espoirs de côtoyer Connor Bedard qui devrait en toute logique être le premier élu du prochain encan amateur. Le côté terre-à-terre du surdoué a surpris Tourigny. « Ce n'est pas un gars qui s'enfle la tête et il nous jase comme s'il était un joueur comme nous, malgré son statut d'exceptionnel. » 

Tourigny et Cataford ont profité de leur présence dans les studios de RDS pour jouer au recruteur, question d'évaluer l'un par rapport à l'autre.

Voici ce que Tourigny, qui a touché la cible cinq fois et obtenu 35 passes en 59 rencontres cette saison, avait à dire sur Cataford durant l'émission. « C'est un  joueur qui n'abandonne jamais et qui met les bouchées doubles. Il livre la marchandise en défensive comme en offensive. Il est aussi efficace en avantage et en désavantage numérique. Comme joueur, je n'aime pas l'affronter. »

Cataford aussi avait de très bons mots pour son ami. « Jordan est  un joueur avec une telle belle vision du jeu et c'est un atout très important en avantage numérique. Il l'a prouvé à 16 ans l'an dernier en saison, en séries et à la coupe Memorial. »

Ethan Gauthier suit l'exemple du paternel

De son côté, le centre du Phoenix de Sherbrooke Ethan Gauthier, premier choix du repêchage de la LHJMQ en 2021, ne cache pas lui aussi sa nervosité à quelques mois du repêchage.  Des recruteurs estiment qu'il pourrait sortir en première ronde.

C'est donc une année stressante pour le jeune homme de 18 ans, qui profite à fond de l'expérience de son père Denis Gauthier qui a disputé 554 parties dans la LNH. « Je suis chanceux d'avoir un exemple comme ça devant moi. Il est capable de m'aider à gérer la pression et les attentes, » a avoué le jeune homme lors de son passage à l'Antichambre.

Auteur de 25 buts et 37 passes en 57 parties cette saison dans la LHJMQ, Gauthier a bien appris à maîtriser ses attentes et il a su profiter de ses coéquipiers plus âgés du Phoenix pour assoir sa maturité. « Je suis arrivé dans les rangs juniors au sein d'une équipe mature avec des gars de 18 et 19 ans. On a connu une saison où nous sommes allés en demi-finale. De côtoyer les joueurs plus vieux, de voir comment ils se comportaient sur la glace et à l'extérieur m'a aidé. J'ai eu la chance d'avoir des coéquipiers comme Xavier Parent et Joshua Roy, qui sont repêchés. »

Gauthier a participé l'été dernier au tournoi estival Hlinka-Gretzky. Si l'aventure n'attisait pas ses envies au début du camp, il avoue que cet événement où il a marqué six buts a été déterminant sur son identité. C'est d'ailleurs son entraîneur actuel Stéphane Julien qui dirigeait alors le club. « Stéphane ne m'a rien donné. J'ai commencé sur la troisième et quatrième ligne. Je n'ai pas eu un camp à la hauteur de mes attentes. De match en match, je montais d'une ligne à l'autre jusqu'à arriver sur la première. J'ai bâti une certaine confiance et mon identité. C'est là que j'ai compris ce que je voulais apporter au niveau professionnel. »