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RÉSULTATS

Les Remparts n'ont pas gagné le championnat des séries depuis 47 ans

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Suivez le 1er match de la finale de la LHJMQ entre les Remparts et les Mooseheads vendredi 19 h avec RDS et le RDS.ca.

La dernière fois que les Remparts de Québec ont remporté le championnat des séries éliminatoires de la LHJMQ, le directeur général et entraîneur-chef Patrick Roy avait 11 ans. Ça fait un bail.

Roy et ses hommes sont plus motivés que jamais à ramener le trophée Gilles-Courteau dans la vieille capitale alors qu'ils affronteront les Mooseheads de Halifax à compter de vendredi. Tous les matchs de cette série finale seront d'ailleurs présentés sur les ondes de RDS.

Les Remparts ont atteint la grande finale en conservant un dossier parfait de 12 victoires en autant de matchs. Un parcours immaculé qui n'a pas fait balancer les joueurs dans excès de confiance.  « Le focus est de rester dans le moment présent et d'utiliser les matchs derrière nous pour nous rendre meilleurs avant de revenir dans le moment présent, » a dit Roy lors de son passage à l'émission le 5 à 7.

La dernière défaite des Remparts remonte au 7 mars contre le Drakkar de Baie-Comeau, ce revers était alors un quatrième de suite pour la troupe de Roy. Une séquence perdante qui avec le recul s'est avérée positive pour ses troupiers . « On a réalisé que nous n'étions pas infaillibles et que ça pouvait arriver de perdre des matchs. Nos joueurs se sont regroupés et par la suite, on a connu du succès et bien terminé la saison. »

Roy assure que malgré les 12 victoires en ligne, son équipe ne l'a pas eu facile et a dû trimer dur lors des trois premières rondes éliminatoires.  « Dans chacune des séries, nous avons affronté de bonnes équipes. Que ce soit contre Charlottetown alors que son gardien a été superbe. Contre Rimouski, c'était une équipe qui travaillait bien défensivement et qui était physique. Ça nous a bien préparés dans notre série contre Gatineau où notre gardien a été extraordinaire. William Rousseau a joué un rôle très important. On ne gagne pas une série en quatre contre Gatineau sans une performance extraordinaire de notre gardien. »

Une première coupe à Québec depuis 1976 est loin d'être acquise face aux Mooseheads, une équipe que Roy respecte et dont il n'hésite pas à vanter les qualités. « C'est une équipe qui est très bonne en transition. Si tu commets un revirement, ce ne sera pas long que la rondelle va se retrouver derrière la ligne des buts. »

Roy a été particulièrement impressionné par le chemin parcouru par Halifax, qui a réussi à surmonter un retard de deux parties face au Phoenix de Sherbrooke avant de remporter quatre parties de suite et atteindre la ronde finale.  « Halifax est un peu comme nous avec quatre très bons trios, trois bonnes paires de défenses et un gardien de but qui joue du très bon hockey présentement.  Tu ne gagnes pas trois matchs à Sherbrooke dans une série sans une performance de ton gardien. »

Les Remparts comptent sur un noyau solide de vétérans comme Nathan Gaucher, James Malatesta et Nicolas Savoie qui sont avec le club depuis longtemps et qui ont appris des déceptions des saisons précédentes.  « On a vécu les éliminatoires de l'an dernier où l'on croyait que l'on méritait un meilleur sort. Je pense que ça nous sert bien cette année alors que les gars restent humbles après chaque victoire et ils sont prêts pour le match suivant. Même quand l'on tire de l'arrière, les gars restent calmes et jouent de la même façon. »

Selon Roy, la ville de Québec vit au rythme de ses Remparts, un engouement qui se manifeste aux guichets alors que 18 259 personnes sont attendues chaque match au Centre Vidéotron. « C'est fantastique de voir les gens nous supporter de la sorte. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu à Québec une énergie aussi forte. À un moment donné lors d'un match contre Gatineau, il y a eu une série de mises en échec et le monde était debout. C'était magique. »