Même si la décision de la Ligue nationale n'a surpris personne, la déception était vive chez les anciens joueurs des Nordiques.

« On le prend un peu personnel dans le sens où l'on a l'impression d'avoir ce qu'il faut pour avoir une équipe, a dit Alain Côté. Québec est une belle ville de hockey et elle possède un amphithéâtre. Les étapes qui devaient être franchies l'ont été sans aucune considération. La ligue va s'installer dans le désert alors qu'elle est déjà dans le désert avec Phoenix. Ça ne marchera pas plus. »

« Si je travaillais pour Québécor et que je voyais le dollar baisser, je reviserais les choses, a soutenu Pierre Lacroix, qui a porté les couleurs des Nordiques au début des années 80. Québec aurait mérité de faire partie de la LNH. »

« Je ne crois pas vraiment à l'histoire du déséquilibre géographique parce que la ligue aurait pu déplacer une équipe dans l'autre association, a déclaré Dave Pichette. On garde peut-être Québec pour un éventuel déménagement. On sait qu'il y a des clubs en difficulté comme la Caroline par exemple. Si la ligue est coincée, Québec sera prêt. »

Pour les amateurs, l'option du déménagement d'une équipe en difficulté semble maintenant être, la dernière possible croit, certains partisans. « Je pense que oui, à moins que Gary Bettman prenne sa retraite demain matin, » a dit un partisan.

« On attend pour voir s’il va y avoir un déménagement ou quoi que ce soit. On va regarder du côté de la Caroline ou de Phoenix, » a ajouté un autre amateur.

Le processus n'est que retardé

L'optimisme a probablement diminué, mais reste présent chez certains.

« Je retiens qu'on n'a pas dit que Québec n'aura plus la chance d'avoir une équipe dans la ligue nationale », a ajouté Marc Fortier.

21 ans après le départ de Nordiques, ce rejet de la Ligue nationale rouvre des cicatrices. La patience des amateurs de Québec sera donc de nouveau mise à l'épreuve.