La fête de Noël et les célébrations du Nouvel An permettent souvent de faire un trait sur les expériences difficiles et les souvenirs malheureux des derniers mois afin de se tourner vers l’avenir et le regarder approcher avec optimisme.

 

C’est vrai pour quelques clubs qui ont pris du galon au cours des dernières semaines. Je pense aux Penguins de Pittsburgh qui se sont installés dans le trio de tête de la division métropolitaine, aux Islanders de New York qui se sont hissés au sein des équipes repêchées dans l’Est ou aux Golden Knights de Vegas dont les succès font lentement, mais sûrement contrepoids à un début de saison difficile.

 

Exception faite de quelques fluctuations, les tendances des 12 premiers États des Forces se confirment dans ce tout premier de l’année 2019.

 

Première conclusion, le Lightning est seul au monde. Ou à peu près. Les « Éclairs » n’ont rien perdu de leur puissance au cours de la période des Fêtes. Au contraire : samedi, à San Jose, le Lightning a encaissé sa première défaite après sept gains consécutifs. Les Bolts ont gagné 15 de leurs 17 dernières parties (15-1-1), séquence au cours de laquelle ils ont marqué 30 buts de plus que leurs adversaires (83-53).

 

Nikita Kucherov sonne la charge avec ses 69 points (20 buts) en 42 matchs. À quel point les Bolts sont puissants et équilibrés? Un seul joueur présente un différentiel négatif jusqu’ici cette saison. Lequel? Steven Stamkos qui affiche un moins-3 en raison du fait que 9 de ses 23 buts et 20 de ses 47 points ont été acquis lors d’attaques massives. Globalement, les joueurs du Lightning présentent un différentiel de plus-139!

 

Bien qu’il soit hors des séries pour le moment, le Canadien est toujours au plus fort de la course. Une présence qui confirme les succès un brin inattendus, mais deux brins mérités, de cette équipe que plusieurs, moi le premier, plaçaient tout en bas du classement général.

 

À l’aube de la deuxième moitié de saison, le niveau de jeu devrait grimper d’un cran ou deux. Ce qui devrait creuser les écarts entre les clubs de séries, ceux qui croient encore en leurs chances d’y accéder et les autres qui sont déjà éliminés.

 

1. Tampa Bay (32-8-2) stable

Des huit revers encaissés en temps réglementaire jusqu’ici cette saison, deux seulement (Ottawa et Buffalo) l’ont été aux mains d’adversaires de l’association de l’Est. Bon! Ce n’est pas comme si Tampa avait vraiment besoin de surveiller ses rivaux immédiats pour accéder aux séries, mais quand même. De fait, les plus sérieux adversaires des Bolts dans l’Est sont... les Bolts. Car on a déjà vu des clubs très forts, se croire trop forts, avant d’être renversés par des adversaires à qui on ne donnait aucune chance.

2. Toronto (27-12-2) hausse de 4

Les Leafs surfent sur une séquence de six victoires (6-2-0) à leurs huit derniers matchs. Ils viennent d’amorcer une séquence au cours de laquelle ils joueront 14 fois devant leurs partisans lors des 19 prochains matchs. Ça devrait les aider à maintenir le rythme actuel.

3. Washington (25-12-4) stable

Les Capitals n’ont marqué qu’un but à leurs 31 dernières attaques massives. Une telle disette pourrait soulever des doutes, mais disons qu’à Washington, où les Caps ont gagné 17 de leurs 23 derniers matchs (17-5-1), il y a bien peu de raisons d’être inquiets. Alex Ovechkin qui affiche déjà 30 buts cette année dont huit en supériorités numériques et ses complices devraient trouver rapidement un remède pour contrer la timidité temporaire de l’attaque massive qui affiche quand même une efficacité de 21,4 %.

4. Winnipeg (26-13-2) baisse de 2

Petite période des Fêtes tranquille pour les Jets qui jouent pour ,500 (4-4-2) depuis le dernier État des Forces. Blake Wheeler (26 points, dont 23 passes à ses 20 derniers matchs) et Mark Scheifele (50 points, dont 22 buts cette saison) sont toujours aussi bons, mais les blessures subies par Dustin Byfuglien et Nikolaj Ehlers pourraient avoir des conséquences sur l’équilibre de l’attaque. À moins que Connor Hellebuyck redevienne le gardien qu’il était l’an dernier, Winnipeg pourrait stagner un peu. Mais bon! Ils demeurent au sein de l’élite.

5. Calgary (26-13-3) stable

Les partisans des Flames souligneront une fois encore mon scepticisme à l’endroit de leurs favoris. Ils ont raison. Même que si ce n’était du fait que les Flames amorceront après leur prochain match à Chicago, contre les Hawks, une séquence de sept matchs en huit à domicile où ils présentent un dossier de 12-4-4, je les ferais glisser derrière les Predators de Nashville. Je sais : c’est très sévère. Les Flames comptent sur des jeunes sensationnels menés par Johnny Gaudreau (62 points, dont 24 buts), Matthew Tkachuk a déjà égalé en 43 matchs sa production de l’an dernier (49 points, dont 19 buts) en 63 parties, Sean Monahan excelle tout comme Elias Lindholm et Mark Giordano connaît une saison qui nous oblige à le considérer dans la course au trophée Norris. Ce devrait pourtant être assez pour convaincre les plus sceptiques. Mais bon.

6. Nashville (25-15-3) baisse de 2

Les Preds ont disputé un match parfait, ou presque samedi, dans une victoire de 4-1 aux dépens du Canadien. À voir aller P.K. Subban qui a récolté ses 299e et 300e passes en carrière et les Preds qui ont fermé le jeu à la perfection, il est difficile de comprendre qu’ils n’ont que trois gains (3-5-2) à leurs 10 derniers matchs et que cette victoire était seulement leur deuxième lors des 12 dernières parties sur la route (2-8-2). Les blessures expliquent ce ralentissement. Filip Forsberg manque toujours à l’appel et son absence mine l’attaque des Preds. Samedi, Craig Smith a enfilé ses 13e et 14e buts de la saison. Il a rejoint Forsberg au 1er rang des francs-tireurs de Nashville. Mais Smith a marqué ses 14 buts en 43 parties alors que Forsberg n’a disputé que 26 rencontres cette saison. Je crois vraiment qu’une fois tous les blessés de retour – si cela arrive – les Preds reprendront leur place tout en haut des clubs de l’Ouest, voire de la LNH.

7. San Jose (23-13-7) hausse de 1

Attention! Les Sharks s’en viennent. Brent Burns a repris son rythme infernal (47 points, dont 7 buts) et même Erik Karlsson donnent des signes de vouloir jouer du vrai bon hockey. Bon! Ça n’excuse pas la folie de l’avoir sélectionné pour le Match des étoiles. Est-ce que le fait qu’il soit présenté à San Jose l’a favorisé? Mettez-en! Les Sharks n’ont que deux revers en temps réglementaire (5-2-2) à leurs neuf derniers matchs et ils ont 11 de leurs 16 dernières parties (11-3-2).

8. Pittsburgh (23-13-6) hausse de 3

Difficile de comprendre comment les Penguins, après avoir pris les devants 2-0 dans les cinq premières minutes de jeu, ont pu perdre 5-3 aux mains des Hawks. Surtout que les Penguins qui surfaient sur une séquence de huit victoires de suite n’avaient accordé que neuf buts – ils en avaient marqué 32 – lors de ces huit matchs. Mais bon! C’était la 10e défaite de suite des Penguins aux mains des Hawks qui ont peut-être bien simplement leur numéro. Les Penguins qui ont gagné 10 de leurs 12 derniers matchs (10-2-0) sont de retour là où ils doivent être : parmi les meilleurs clubs dans l’Est.

9. Boston (24-14-4) hausse de 1

Les Bruins ont gagné sept de leurs neuf matchs (7-2-0) depuis le dernier État des Forces. Cette équipe qui compose avec les blessures depuis le début de la saison – Charlie McAvoy est retombé au combat – repose bien sûr sur le talent et le leadership de Patrice Bergeron (35 points, dont 13 buts en 26 matchs) et sur les buts (25) de David Pastrnak. Mais encore cette année, l’entraîneur-chef Bruce Cassidy semble avoir trouvé une façon de motiver son gardien Tuukka Rask et d’en tirer le maximum en lui mettant entre les jambières un auxiliaire qui menace de lui voler son job en Jaroslav Halak. Pour cette raison et bien d’autres, Cassidy doit être considéré dans la course au trophée Jack-Adams.

10. Las Vegas (26-15-4) hausse de 2

Les Knights ne démontrent pas encore l’aplomb affiché l’an dernier, surtout en attaque, mais les voici de retour au sein du top-10. Un seul revers en temps réglo en 10 matchs (7-1-2) et neuf gains (9-0-2) à leurs 11 dernières parties au T-Mobile Arena explique ce bond. Si William Karlsson et Jonathan Marchessault qui n’ont que 30 points à leur actif retrouvent leur rythme de l’an dernier et si une complicité s’installe entre Pacioretty et Stastny, Vegas pourrait grimper encore bien plus en deuxième moitié de saison. Surtout avec Marc-André Fleury qui est encore solide devant le filet comme en témoignent ses six blanchissages cette saison.

11. Columbus (24-14-3) hausse de 2

Même si on a souvent l’impression que John Tortorella est sur le bord de la crise de nerfs, son équipe a gagné sept de ses neuf derniers matchs (7-2-0). Pierre-Luc Dubois (37 points, 16 buts) épaule très bien les leaders offensifs Artemi Panarin et Cam Atkinson, la défense est solide et lorsque les astres sont bien alignés sous son masque, Sergei Bobrovsky est dans une classe à part devant le filet.

12. Colorado (20-14-8) baisse de 5

L’Avalanche a glissé pendant la période des Fêtes avec deux petites victoires en neuf matchs (2-5-2). De fait, cette glissade a débuté avant Noël puisque le Colorado n’a gagné que trois fois à ses 13 dernières parties (3-7-3). La semaine qui commence sera difficile puisque l’Avalanche amorce un voyage de cinq matchs avec des escales à Winnipeg, Calgary, Montréal, Toronto et Ottawa. Oui le gros trio de MacKinnon, Rantanen et Landeskog inspire confiance. Mais attention! Une fois ces trois joueurs contrés, ça se complique. MacKinnon (63 points, 25 buts), Rantanen (65 points, 19 buts) et Landeskog (47 points, 25 buts) totalisent 175 points. C’est seulement 38 de moins que le total combiné de tous leurs coéquipiers.

13. Islanders de New York (23-13-4) hausse de 6

Huit victoires depuis le dernier «État des Forces», neuf gains à leurs 10 derniers matchs (9-1-0), les Islanders effectuent le plus gros bond de la semaine. Ils le méritent. Si vous avez Mathew Barzal dans l’un de vos pools, vous savez déjà qu’il a enfilé huit de ses 12 buts lors des sept derniers matchs et qu’il a récolté 17 de ses 26 points lors de ses 13 dernières parties. Disons que ça aide. Une inquiétude : Robin Lehner qui a gagné ses sept derniers matchs, peut-il maintenir le rythme? Ah oui : ajoutez le nom de Barry Trotz dans la course au titre d’entraîneur-chef de l’année.

14. Montréal (22-15-5) hausse de 1

Le retour de Shea Weber a solidifié une équipe qui a su éviter le pire pendant l’absence de son capitaine. Le Canadien demeure un club fragile. Mais le fait qu’il a su éviter les longues séquences difficiles est tout à son honneur et explique sa place dans la course aux séries. Une place qu’il conservera si les éléments clefs – Weber, Price, Domi, Gallagher – demeurent en santé.

15. Dallas (22-17-4) hausse de 3

Chef de la direction des Stars, Jim Lites a certainement exagéré lorsqu’il a souligné que ses leaders Jamie Benn et Tyler Seguin jouaient comme du crottin de cheval. Mais la catastrophe anticipée après une telle sortie ne s’est pas produite. Au contraire comme le confirment les quatre gains lors des cinq derniers matchs et les cinq lors des sept dernières parties. Une séquence qui devrait se maintenir avec deux duels contre St.Louis et un autre contre Philadelphie lors des trois prochains matchs. Mais bon ! On peut s’attendre au meilleur comme au pire avec les vedettes des Stars qui sont loin de former un club capable de batailler pour la coupe Stanley. C’est peut-être ça que Jim Lites aurait dû dire.

16. Buffalo (22-14-6) baisse de 7

Ceux qui ont refusé de se laisser étourdir par la séquence de dix gains de suite les Sabres avant les Fêtes ont le sourire aux lèvres. Car Buffalo, avec seulement cinq gains en 17 matchs depuis cette séquence historique (5-8-4) leur donne pleinement raison de s’être gardé une petite gêne. Les points primes faussent la donne avec les Sabres qui ont ajouté huit points à leur fiche avec cinq gains en prolongation et trois autres en tirs de barrage en 14 matchs décidés au-delà les 60 minutes réglementaires. Jack Eichel a raté les deux derniers matchs. Souhaitons pour les Sabres qu’il revienne vite au jeu, car après un duel «facile» contre le New Jersey, Buffalo jouera six matchs sur sept sur la route dont une virée dans l’Ouest canadien.

17. Minnesota (20-17-3) stable

Le Wild a signé 12 victoires (12-5-2) à ses 19 premiers matchs de la saison et il a perdu 12 fois en temps réglementaire (8-12-1) à ses 21 dernières parties. Quelle est donc la vraie nature de cette équipe? Le Wild nous donnera peut-être un début de réponse ce soir contre le Canadien.

18. Edmonton (20-19-3) baisse de 4

Les Oilers ont frappé le fond du baril en fin de semaine lorsqu’ils ont été blanchis 4-0 par les Kings de Los Angeles. Il faut le faire. Ils se sont bien repris en blanchissant les Ducks 4-0 dimanche. Ce n’était toutefois que leur deuxième gain (2-7-0) à leurs neuf derniers matchs sous la gouverne de Ken Hitchcock. Il y a des limites à ne pouvoir compter que sur deux joueurs... aussi bons soient-ils!

19. Floride (17-16-7) hausse de 2

Pourquoi récompenser un club qui s’est lamentablement écrasé devant le Canadien le 27 décembre dernier? Parce qu’au-delà cette performance désolante, les Panthers ont trois seulement trois revers en temps réglementaire (5-3-1) à leurs neuf derniers matchs. Mike Hoffman a atteint le plateau des 20 buts pour une cinquième saison de suite. Marquer des buts n’est pas un problème pour les Panthers qui affichent une efficacité de 27,8 % en avantage numérique. Mais défensivement, à commencer devant le filet ou les gardiens ne font pas le travail, c’est une autre affaire. Les Panthers amorcent une séquence de six matchs en sept sur la route. Je veux bien croire que la Floride nous a habitués à de bonnes deuxièmes moitiés de saison au fil des dernières années, mais les Panthers doivent gagner cinq des sept prochains matchs pour vraiment convaincre ceux qui croient toujours en leurs chances.

20. Anaheim (19-17-7) baisse de 4

Les Ducks n’ont qu’une victoire à leurs neuf derniers matchs (1-6-2). Tout un contraste avec leur exploit de 11 gains en 13 matchs (11-2-0) qui a précédé cette débâcle. Si les clubs derrière étaient plus menaçants, les Ducks auraient sans doute glissé plus bas encore. Mais parce que Cam Fowler – absence de 23 matchs en raison d’une fracture au visage – et les autres blessés devraient venir renflouer ce club qui devrait batailler pour une place en séries, il est difficile de les reléguer plus loin.

21. Caroline (19-17-5) stable

Les Hurricanes ont battu difficilement les Sénateurs à Ottawa dimanche. Mais ils les ont battus quand même. Un gain qui porte à quatre gains consécutifs leur séquence actuelle. Je ne peux les faire grimper au classement parce que ces quatre victoires ne font pas assez contrepoids à la séquence de 10 défaites en 13 matchs (3-8-2) qui les avait précédées.

22. St Louis (16-19-4) hausse de 5

Ce n’est pas parce qu’ils sont bons que les Blues (4-4-0 depuis le dernier État des Forces) montent au classement, mais bien parce que les clubs qui les entourent sont trop mauvais. Le fait qu’ils n’ont que 39 matchs de disputés milite en leur faveur aussi un peu. Malgré tous les ennuis qui frappent les Blues – Jake Allen a accordé quatre buts sur huit tirs dans un revers de 4-3 contre les Islanders de New York – David Perron surfe sur une séquence de six matchs au cours desquels il a marqué deux buts et ajouté sept passes.

23. Vancouver (20-21-4) baisse de 3

Les Canucks ont perdu Elias Pettersson en début de match jeudi à Montréal et ils ont été blanchis 2-0 par le Canadien. Sans leur sensationnelle recrue, les Canucks ont été blanchis 4-0 samedi par Toronto. Voyez-vous la même tendance que moi? Les Canucks sont jeunes. Ils sont promis à un bel avenir. Mais bien qu’ils rentrent à Vancouver où ils disputeront leurs six prochains matchs, sans Pettersson et ses 22 buts et 42 points en 38 matchs, pas sûr qu’ils gagneront souvent.

24. Arizona (18-21-3) hausse de 1

Les Coyotes patinent dans le sable encore cette année. J’espère qu’ils ne gaspilleront pas tous les jeunes joueurs de talent dont ils disposent. Clayton Keller a marqué une première fois en 17 matchs dimanche contre les Rangers et Alex Galchenyuk a récolté trois points (un but) lors de ce match. Les petits gars jouent maintenant et encore pour leurs fiches personnelles. Ce n’est jamais bon pour leur développement.

25. New Jersey (16-8-7) hausse de 1

Le temps des Fêtes a été bon pour les petits diables qui ont gagné quatre des cinq matchs disputés entre les 21 et 31 décembre. On se console comme on peut quand tes gardiens ne sont pas capables de faire des arrêts et que tu joues sans ton pilier – Taylor Hall est blessé – qui a remporté le trophée Hart l’an dernier. Le directeur général Ray Shero a calmé les esprits des amateurs en octroyant un contrat à long terme à son entraîneur-chef John Hynes. Comme quoi, il n’est pas responsable de la débandade de cette année.

26. Rangers de  New York (17-7-7) baisse de 2

Les Rangers ont été dominés 18-3 au chapitre des buts lors de leurs trois derniers matchs. Oui! Ils les ont perdus. De fait, ils ont perdu 13 fois à leurs 17 dernières parties (4-7-6).

27. Chicago (16-21-7) hausse de 4

Les Hawks connaissent leurs meilleurs moments de la saison. Et ils n’en ont pas connus beaucoup. Ils viennent de signer six victoires à leurs neuf dernières parties (6-2-1). Dylan Strome a marqué sept buts en 20 matchs depuis qu’il a été acquis des Coyotes de l’Arizona. Reconnu pour ses talents de marqueurs, Patrick Kane est devenu dimanche le premier joueur américain de l’histoire de la LNH à obtenir au moins 30 passes à chacune de ses 12 premières saisons dans la LNH.

28. Philadelphie (15-20-6) stable

L’arrivée de Carter Hart devant le filet des Flyers a allumé un brin d’optimisme. Mais pas deux... Les Flyers n’ont que trois victoires (3-5-2) à leurs 10 derniers matchs et six seulement (6-14-5) à leurs 25 dernières parties. Malgré la présence de Claude Giroux, Jakub Voracek, Sean Couturier, Wayne Simmonds et Ivan Provorov pour ne nommer que ceux-là.

29. Detroit (16-21-7) baisse de 6

Les Red Wings n’ont que deux gains à leurs 10 derniers matchs (2-6-2). Une bonne nouvelle pour le Canadien qui fera escale à Detroit mardi. Attention à Dylan Larkin qui est une rare menace avec ses 19 points (huit buts) à ses 17 derniers matchs.

30. Los Angeles (17-23-3) stable

Trois gains en prolongation ont permis aux Kings de signer six victoires à leurs neuf derniers matchs (6-3-0). Anze Kopitar et Jonathan Quick ont atteint les plateaux des 300 buts et 300 victoires en carrière. Ça nous rappelle que cette équipe a déjà été bonne. Non : très bonne!

31. Ottawa (15-21-5) baisse de 2

Les Sens qui ont perdu leurs huit derniers matchs (0-7-1) ont accordé quatre buts et plus dans six de leurs sept dernières parties. Pendant que leurs partisans pleurent une autre année difficile, c’est la fête au Colorado qui obtiendra le premier choix d’Ottawa en juin prochain conséquence de la transaction Matt Duchene. qui ne sera peut-être même plus à Ottawa l’an prochain. Quand ça va mal! Mark Stone est devenu, après Daniel Alfredsson (10), Jason Spezza (6) et Marian Hossa (5) le 4e joueur seulement de l’histoire des Sénateurs avec cinq saisons de 20 buts et plus. Sera-t-il encore à Ottawa l’an prochain?