Jacques Martin évolue dans l’organisation des Penguins de Pittsburgh en tant qu’assistant depuis la campagne 2013-2014.

Le principal intéressé ne cache pas que si l’occasion se présente à nouveau d’être entraîneur-chef, il y songera. L’ancien pilote du Canadien de Montréal croyait d’ailleurs qu’il était tout près de retourner à la barre des Sénateurs d’Ottawa au terme de la dernière campagne.

« Je pensais vraiment que je retournais à Ottawa l’an dernier après la saison, mais finalement ils ont opté pour un autre choix », a-t-il souligné au micro de On Jase.

« On sait comment c’est difficile d’avoir un poste d’entraîneur-chef dans la LNH. Il y a tellement de bons entraîneurs et plusieurs éléments entrent en ligne de compte au moment de faire un choix », a-t-il ajouté.

Les Sénateurs ayant finalement opté pour D.J. Smith au lieu de leur ancien entraîneur-chef de 1995 à 2004, Martin est demeuré adjoint à Mike Sullivan avec les Penguins qui devaient se relever après un coup de balai au premier tour des récentes séries.

Les Islanders de New York ont su vaincre Pittsburgh en seulement quatre parties et l’adjoint de 67 ans a sa petite idée sur la question et il croit d’ailleurs que la formation de la Pennsylvanie a rectifié le tir cette saison.

« À la fin de la saison, nous n’étions pas satisfaits du jeu d’ensemble de notre équipe. Nous ne jouions pas de la bonne façon pour gagner une Coupe Stanley. Il fallait un certain engagement et nous avons renouvelé avec celui-ci cette année. Notre philosophie à Pittsburgh est d’avoir un bon échec-avant pour passer le plus de temps dans le territoire adverse. Ensuite, si on perd la rondelle il faut se replier rapidement », a-t-il convenu.

Les Penguins ont d’ailleurs su faire fi des blessures à de nombreux joueurs clés, dont Sidney Crosby et Jake Guentzel pour se maintenir tout près de la tête de la division Métropolitaine. Avec une récolte de 67 points, les Penguins ne sont qu’à six points du sommet qui appartient aux Capitals de Washington.

Leur succès passe bien évidemment par le désir de chaque joueur d’en donner un peu plus, mais la contribution des deux gardiens de but est un élément clé selon Martin.

« J’ai regardé à travers la Ligue et les équipes qui ont eu moins de succès ou qui ont vu un entraîneur être congédié, c’est parce qu’elles ne pouvaient pas miser sur deux bons gardiens. Si on regarde de notre côté, en octobre et novembre le gros de la tâche a été remis à Matt Murray qui n’était pas cependant celui qui a gagné deux Coupes Stanley. C’est notre jeune gardien Tristan Jarry qui a repris la tête et il nous a permis de signer plusieurs victoires. »

« Je pense que d’avoir deux bons gardiens est plus que nécessaire. L’époque où on voyait un Martin Brodeur évoluer durant 70 matchs par saison est révolue. Je pense qu’il faut vraiment deux gardiens de but », a soutenu Martin.

Les Penguins seront de retour en action vendredi contre leurs rivaux de la Pennsylvanie, les Flyers de Philadelphie.