Pendant la saison morte, les Sénateurs d’Ottawa ont fait plusieurs prises intéressantes en ajoutant à leur jeune noyau le très convoité Evgeni Dadonov et des joueurs d’expérience en Derek Stepan, Brayden Coburn, Austin Watson, Cédric Paquette, Erik Gudbranson, Alex Galchenyuk, Matt Murray. La liste est longue, tout comme celle de recrues au sein de l’équipe. Au micro de l’émission Max&Bruno, Thomas Chabot, le visage de cette équipe en reconstruction, croit sans détour que ses coéquipiers et lui pourraient jouer les trouble-fêtes tout au long de la saison.

« On sait que sur papier, on est techniquement l’équipe la moins talentueuse, mais chaque année, on voit des équipes comme Columbus faire des surprises en séries. C’est l’approche qu’on veut avoir », a affirmé le défenseur de 23 ans.  

Dès le premier match de la saison, la formation de D.J. Smith a d’ailleurs causé la surprise en battant les Maple Leafs de Toronto et leurs puissants canons offensifs après plus de 300 jours sans avoir disputé la moindre partie. Après un tel gain d’entrée de jeu, tout porte à croire que la chimie s’est rapidement développée au sein de cette équipe remplie de nouveaux visages.

 « Tous les nouveaux venus étaient heureux de venir avec nous. On a un bon groupe de gars et les nouveaux se sont vraiment bien intégrés. Un gars comme Austin Watson, il amène énormément d’énergie, il parle tout le temps, il est quasiment un peu hyperactif. Un gars comme Derek Stepan, il dit des niaiseries, il a du plaisir et chaque matin, il a le sourire », a mentionné Thomas Chabot, un jeune vétéran dans le vestiaire des Sénateurs, lui qui entame sa quatrième saison avec l’équipe.

En plus de l’arrivée de nombreux vétérans, un espoir du nom du Tim Stützle était attendu de pied ferme dans la capitale fédérale canadienne. Troisième choix du total au dernier repêchage dans la LNH, le prodige allemand, trop connu aux yeux de ses coéquipiers, s’est vu attribuer le surnom de « Jimmy » avant même de débarquer à Ottawa.

« Pendant le camp, quand il était au Championnat mondial junior, on écoutait le match et on s’est dit entre les gars qu’on pourrait lui inventer un nom pour faire semblant qu’on ne savait pas qui il était, car tout le monde le connait, toute la ville le connait. Finalement, ça a continué, les entraîneurs ont embarqué, ils ont commencé à l’appeler Jimmy », a raconté Chabot, fier de cette savoureuse anecdote qui suivra Stützle pendant bien longtemps.