« L'ensemble de notre jeu doit être meilleur » - Chris Kreider

Les Panthers ont pratiquement tout bien fait et ils ont réalisé le départ idéal dans cette finale de l'Est contre les Rangers de New York mercredi en l'emportant 3-0.

Ils ont contrôlé la possession de la rondelle, ils ont été fidèles à leur identité puis leur positionnement sur la glace a encore une fois été irréprochable, ne laissant que très peu de chances menaçantes aux Rangers. Et lors des quelques occasions de marquer qui se sont présentées à l'adversaire, le gardien Sergei Bobrovsky s'est dressé devant eux.

De l'autre côté, les Rangers n'ont pas montré autant de la vigueur qu'on leur connaît malgré l'avantage qu'ils détenaient à la maison et la plupart des atouts offensifs qu'ils possèdent ont été plus effacés qu'à l'habitude. Chris Kreider a répété quelques fois après la défaite une des raisons de cet échec. Sans vouloir blâmer la qualité de la glace à cette période de l'année où le temps se réchauffe, il estime que son équipe ne s'est pas assez bien adaptée aux conditions.

« Ce n'est pas une excuse parce que nous jouons tous sur la même glace, qui était molle. Mais dans ces circonstances, on doit garder le jeu simple comme ils ont fait. Ils ont mis leurs bottes de travail, ils jouaient simplement et efficacement. On ne l'a pas fait suffisamment, et quand on le faisait, ce n'était pas à point. On était désaligné sur l'échec-avant, on n'a pas bougé la rondelle assez rapidement. On était loin du compte. L'ensemble de notre jeu doit être meilleur », a décrit Kreider.

« On a parfois tendance à essayer d'en faire trop quand ça ne fonctionne au lieu de garder ça simple. La volonté est là, mais il faut aussi jouer plus intelligemment si on ne veut pas faire de bévue et accorder de mauvaises chances. »

Comme Kreider, le visage de Mika Zibanejad était long et ils était loin d'être satisfait de performance globale de l'équipe, qui tire de l'arrière dans une série pour la première fois en 2024.

« On n'a pas présenté le niveau de jeu et d'exécution qu'on voulait. Il y a eu quelques bons moments, mais sans plus. Je pense qu'on sent qu'on peut offrir mieux que ça. »

L'entraîneur-chef Peter Laviolette a fait échos à ces propos au podium.

« On peut jouer mieux. Ce n'est pas la meilleure version de nous. On peut en donner plus et on est capable d'en donner plus », a résumé Laviolette.

Un autre aspect du jeu en particulier a souvent été abordé dans le vestiaire et auprès de l'entraîneur, mais beaucoup de crédit a été donné aux Panthers.

« Notre transition de notre territoire vers la zone neutre doit être meilleure, ce qui permettra de créer plus d'attaque ensuite », a entamé l'entraîneur.

« Ils (les Panthers) jouent serrés. On n'a pas capitalisé sur des chances qu'on a eues plus tôt dans le match et dans certains cas, le crédit leur revient, mais à d'autres moments, la faute nous revient. On s'est progressivement amélioré au fil du match, on a tiré plus souvent et on a généré plus d'attaque en troisième période, mais il y a encore bien du chemin à faire. »

Après avoir amorcé leur parcours éliminatoire avec sept victoires d'affilée, les vainqueurs du trophée des Présidents ont perdu trois de leurs quatre derniers matchs.