Repos bénéfique, mais piège à éviter pour les Panthers
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Lorsque les Panthers de la Floride fouleront la patinoire samedi prochain, pour le premier match de la finale de la Coupe Stanley, 10 jours se seront écoulés depuis leur dernier match.
Balayage oblige, les Panthers auront bénéficié d'un long repos avant d'attaquer la série finale. Toujours dans l'incertitude quant à leurs prochains adversaires, les Panthers tentent du mieux qu'ils le peuvent de conserver leur vitesse de croisière pour être prêts à attaquer la série de matchs la plus importante de leur saison.
Questionné sur l'impact négatif que pouvait avoir une aussi longue pause, l'entraîneur-chef Paul Maurice a rappelé qu'il vaut parfois mieux apprécier ce que le destin a en réserve, plutôt que d'espérer un scénario précis.
« Aucune des choses que nous aurions normalement voulu avoir a eu lieu pour nous. Au final, le déroulement a été bon pour nous quand même. Il faut faire attention à ce qu'on souhaite, donc on ne se souhaite rien et on prend les choses telles qu'elles sont. »
« Le point positif pour nous, c'est que nous avons des joueurs qui guérissent. Le match qui s'est terminé en 4e période de prolongation a coûté cher aux deux équipes. Je ne crois pas qu'on récupère de cela avant la fin de la série. »
Après 16 matchs en séries, dont un qui s'est terminé en quatrième période de prolongation, ce temps de repos est certainement le bienvenu chez les Panthers. Il demeure tout de même un couteau à double tranchant et Maurice a mis un plan en œuvre pour éviter que son équipe ne tombe dans le piège.
« Le temps est un gros défi pour nous. Nous avons beaucoup de repos et nous devons trouver le moyen de rester dans la meilleure forme, mais je prends la pause malgré l'inquiétude de notre condition physique pour le match no 1 », a admis Maurice.
« À quel point les joueurs récupèrent-ils? C'est relatif, mais certainement plus que si nous n'avions pas la pause de plusieurs jours. Une récupération est un meilleur terme qu'un repos. Nous voulons être activement impliqués dans cette récupération. À ce point, je crois qu'être trop souvent sur la glace peut davantage nuire à la condition du groupe. On veut être intenses et excités sur la patinoire et récupérer dans nos jours de congé le jour suivant. On veut conserver l'excitation mentale de se retrouver sur la patinoire. »
Vétéran entraîneur qui compte maintenant 25 saisons derrière un banc de la LNH, Maurice inspire la confiance à son groupe grâce à l'imposant bagage d'expérience qu'il procède.
« Je crois que Paul a beaucoup d'expérience, donc quand il dit quelque chose ou qu'il nous demande de faire quelque chose, nous savons que nous pouvons lui faire confiance, a vanté le vétéran défenseur Marc Staal. Il sait de quoi il parle. Je crois que de septembre à aujourd'hui, il nous a conditionnés à jouer de la manière qu'il le voulait. Nous en sommes à un point où tout le monde est confortable avec ce qu'il nous demande. On commence à voir les résultats, c'est plaisant. »
Pour l'instant, les Panthers ignorent qui des Stars de Dallas ou des Golden Knights de Vegas les rejoindront en finale. Vegas semblait en plein contrôle de sa série, mais deux défaites de suite semblent avoir augmenté les probabilités que les Stars réussissent l'improbable. Que ce soit les Stars ou les Golden Knights, Staal assure que les Panthers seront prêts à attaquer la série finale de leur parcours éliminatoire de la meilleure des manières.
« Ce sera le premier match de la finale de la Coupe Stanley. Il y aura de l'excitation et de la nervosité. Nous serons peut-être rouillés sur certains aspects, mais nous serons bien préparés pour jouer. L'adversaire ne change pas grand-chose, nous jouerons samedi. Nous sommes excités, que ce soit pour affronter les Stars ou les Golden Knights. »
« Nous avons battu les Hurricanes et c'est un sentiment incroyable de jouer en finale de la Coupe Stanley. Nous en avons profité quelques jours, mais maintenant, nous sommes concentrés sur notre tâche. Il y a beaucoup de travail à faire et nous ne sommes pas satisfaits. Nous allons en finale pour gagner », de conclure Staal.