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RÉSULTATS

Hockey Canada : l'IIHF attend le dénouement

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« Je pense qu'être président, ce n'est pas juste donner des trophées et des fleurs et couper des rubans. J'accepte le job et j'espère qu'il y aura des jours meilleurs. »

C'est ainsi que le président de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), Luc Tardif, a répondu à notre collègue Stéphane Leroux lorsqu'il a été interrogé sur le début de son règne à la présidence qui est parsemé d'embûches.

Il y a bien évidemment eu la COVID-19 qui a chamboulé les plans de plusieurs tournois sur la scène internationale, dont le Championnat du monde junior qui est disputé en août cette année après avoir été reporté. La guerre en Ukraine a aussi eu une incidence sur l'IIHF, car la Russie et le Bélarus ne sont pas de la compétition.

Et récemment, les scandales qui frappent Hockey Canada ont aussi eu des répercussions. À ce sujet, M. Tardif a indiqué à notre collègue en entrevue que l'organisation gardait un œil attentif sur les résultats de l'enquête et à partir de ceux-ci, une décision sera prise quant à la possibilité de sanctions.

« Ce qu'on attend, c'est la fin des investigations. Nous allons regarder à ce moment qui a fait quoi, si les faits sont confirmés, s'il y a des noms et en même temps chez Hockey Canada qui a pris la sanction, comment ça s'est fait et est-ce que le processus a été fait. »

« Nous allons mettre en route un " bureau d'éthique " qui est indépendant qui ne regardera pas les faits, mais le processus de Hockey Canada. Est-ce que Hockey Canada a respecté les statuts et règlements entre eux et nous? De là, on peut prendre une sanction ou pas », a confirmé M. Tardif.

En ce qui concerne l'actuel Mondial junior qui se terminait samedi avec les matchs pour des médailles, Luc Tardif a reconnu qu'il n'était pas présenté dans des conditions optimales, mais il était heureux que les hockeyeurs aient eu la chance de participer à ce tournoi.

« Nous avons eu un été très occupés et nous allons passer au travers de notre programme, peut-être pas dans des conditions optimales, mais nous allons y arriver. »

« Faire deux tournois pour un si faible public, mais nous savions qu'au mois d'août ce n'est pas l'idéal. Nous n'avions pas d'autres choix. Nous sommes un peu déçus, mais il y a d'autres facteurs. L'affaire Hockey Canada ne vient pas aider là-dessus », a-t-il soutenu.