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RÉSULTATS

Martin Lapointe vante le développement des espoirs du Tricolore

Filip Mesar, Jacob Fowler, Lane Hutson, Owen Beck Filip Mesar, Jacob Fowler, Lane Hutson, Owen Beck - RDS
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Le temps des fêtes est rarement reposant pour Martin Lapointe et les dépisteurs des différentes équipes de la LNH. Avec le Mondial junior, c'est un rendez-vous annuel pour observer et évaluer les différents espoirs qui appartiennent déjà aux équipes du circuit Bettman, ou qui entendront prochainement leur nom dans un encan.

L'édition 2024 du Mondial junior permet notamment aux Canadiens de Montréal de voir quatre de leurs meilleurs espoirs participer au tournoi.

Du lot, le nom de Lane Hutson est assurément celui qui fait tourner le plus de tête. Les prouesses offensives du jeune défenseur de 19 ans sont scrutées à la loupe depuis plus d'un an et son rôle dans la formation américaine permet certainement d'envisager un avenir orné de succès.

« C'est un jeune qui veut gagner, c'est un jeune qui aime jouer la rondelle. C'est un fabricant de jeu qui aime créer des opportunités pour les autres. Il connaît un début de tournoi plus tranquille, mais plus les matchs vont être importants, plus il va être correct », a confié Lapointe à notre collègue Stéphane Leroux lors du premier entracte du match entre le Canada et la Suède.

Depuis le début du tournoi, c'est toutefois un autre espoir du Tricolore qui laisse sa marque. Sélectionné en première ronde en 2022, Filip Mesar est présentement au cœur des succès de la Slovaquie, qui a remporté chacun de ses trois premiers matchs.

Fort d'une récolte de six points en trois matchs jusqu'ici, Mesar tentera d'aider les Slovaques à vaincre les États-Unis et à terminer au premier rang du Groupe B. Après une première saison qui en a laissé certains plus sceptiques l'année dernière, Mesar semble enfin exposer les raisons qui ont poussé le CH à jeter son dévolu sur lui.

« Filip est un jeune intelligent. J'aimerais qu'il joue plus à l'intérieur des cercles de mises au jeu et qu'il s'implique plus physiquement, mais il a une bonne tête de hockey. On voit son talent de fabricant de jeu. Oui (on aime sa progression), on a bien fait de l'envoyer à Kitchener. Il touche à la rondelle plus souvent et c'est mieux pour son développement », d'admettre Lapointe, qui a aussi dit être satisfait du développement du gardien Jacob Fowler.

Lapointe n'avait aussi que de bons mots pour l'attaquant Owen Beck, qui représente le Canada pour une deuxième année de suite au tournoi. La polyvalence et l'attitude de Beck ont été grandement vantées par le directeur du recrutement.

« Je pense que c'est un joueur qui joue sur 200 pieds sur la patinoire, c'est un gars qui est responsable et qui est coachable. Quand on lui dit de faire son boulot, il va le faire. Il est très bon dans les deux sens de la patinoire et dans les trois zones. »