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Nathan Légaré : « Je me vois encore comme un scoreur »

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LAVAL – Nathan Légaré a déjà marqué 45 buts en une saison dans les rangs juniors avec le Drakkar de Baie-Comeau en 2018-2019. Un rendement qui lui avait valu quelques mois plus tard une sélection au troisième tour par les Penguins de Pittsburgh.

Il sait comment être productif. Ses deux premières saisons chez les professionnels au cours desquelles il a récolté 16 et 19 points dans l'uniforme des Penguins de Wilkes-Barre/Scranton n'ont peut-être pas été fastes sur le plan statistique, mais l'attaquant québécois assure qu'il n'a rien perdu de sa touche dans la ville de Michael Scott. Et il compte bien en faire profiter le Rocket de Laval.

« C'est un nouveau départ, s'enthousiasmait lundi le Québécois, acquis cet été dans une transaction avec les Penguins. Je n'ai pas nécessairement connu les deux premières saisons que j'avais espérées au niveau professionnel. Mais jouer maintenant dans de nouvelles couleurs, devant parents et amis en plus, ça ne peut pas être une plus belle opportunité pour moi. »

« Je me vois encore comme un scoreur, c'est dans mon ADN », a-t-il ajouté.

Comment sera-t-il utilisé par Jean-François Houle et quel rôle l'attend dans l'échiquier offensif de ce dernier? Le camp, qui s'est ouvert lundi, est encore trop jeune pour offrir une piste de réponse. Les deux matchs préparatoires à l'horaire contre les Marlies à Toronto cet après-midi et à Laval dimanche contre les Senators de Belleville sont là pour ça.

« Je vais jouer dans l'identité que le Canadien et le Rocket veulent m'avoir. Je suis un joueur intense, un attaquant de puissance. Durant les matchs que j'ai joués à Laval [avec les Penguins], les partisans ont vu mon côté physique et c'est quelque chose que je veux apporter tous les soirs. C'est ce qui va aider l'équipe, donc c'est ce que je vais faire », annonce Légaré.

L'acclimatation de Sean Farrell

Si Légaré compte éclore à Laval, il en est de même pour l'espoir Sean Farrell. Après avoir obtenu une audition de six matchs avec le Canadien en fin de saison dernière à sa sortie de l'Université Harvard, l'attaquant de 21 ans fera ses débuts professionnels à temps plein dans la LAH avec le Rocket.

« J'ai une chance ici avec une équipe très talentueuse de m'améliorer chaque jour et de faire tout ce que je peux pour retourner là-bas. Mais en même temps, avec les gars qu'il y a ici, on veut définitivement gagner beaucoup de matchs. »

Sean Farrell

Sous la supervision du personnel d'entraîneurs dirigé par Houle, le joueur de centre de 5 pi 9 po et 181 lb devra d'abord s'acclimater aux rigueurs physiques de la LAH, un défi en soi qu'il partage avec les autres recrues Riley Kidney, Joshua Roy et Filip Mesar, notamment.

« Pour eux, ça va être important de prendre un peu de muscle, a rappelé Houle, cette semaine. [...] Ils devront être dans le gymnase et avoir un plan pour se développer physiquement. La constance sera aussi à travailler. Ce n'est pas évident avec les voyagements et l'autobus. Et il y a aussi l'aspect mental. Il y a plein de choses qui peuvent entrer en ligne de compte. »

Pour Farrell plus spécifiquement, il aura à s'acclimater à un calendrier régulier beaucoup plus chargé que dans les rangs universitaires, où il a joué 24 et 34 rencontres lors des deux dernières saisons.

« Soixante-dix matchs, c'est beaucoup. Il arrive de la NCAA, où la game est différente que celle professionnelle. Mais c'est un jeune homme qui est très, très intelligent. Son QI hockey est vraiment haut. Je pense qu'il est capable d'être un bon fabricant de jeu à notre niveau. C'est peut-être un joueur pour qui l'avantage numérique risque d'être profitable pour récolter des points dans la Ligue américaine », anticipe Houle.

« Je dois gagner mon poste et être un gars sur qui on compte ici, réalise Farrell. Je vais tâcher de faire de mon mieux pour être un gars qui contribue offensivement, mais aussi pour jouer dans plusieurs situations. »