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RÉSULTATS

Les deux dernières défaites du Rocket pourraient lui servir d'électrochoc

Jean-François Houle Jean-François Houle - PC
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Les équipes sportives ont parfois besoin d'un petit électrochoc pour redresser leur saison. S'il peut prendre la forme des deux défaites encaissées lors du dernier week-end, le Rocket de Laval ne se plaindra pas.

Deux revers d'affilée, ça ne semble pas trop dramatique dans le monde du hockey, mais quand ils surviennent en pleine course aux séries, contre un rival immédiat, il y a de quoi s'y attarder un peu plus.

Le club-école du Canadien de Montréal a été giflé par les Marlies de Toronto devant des gradins remplis, vendredi et samedi, ratant une occasion de faire un pas en avant au classement de la section Nord. Après la deuxième défaite, plus particulièrement, il aurait été possible d'entendre une mouche voler dans le vestiaire des Lavallois tellement l'ambiance était lourde.

La journée de congé de dimanche a semblé réaligner les chakras, alors que les joueurs et entraîneurs du Rocket ont eu une bonne discussion avant de participer à un entraînement animé à la Place Bell, lundi.

« Quand des défaites comme ça se produisent, il faut passer à autre chose. Nous nous sommes parlé dans le blanc des yeux et nous avons eu une bonne rencontre ce matin. Maintenant, nous allons de l'avant. Nous sommes encore dans la course aux séries et il nous reste encore beaucoup de temps. Il faut simplement s'assurer de ne pas trop enchaîner les défaites », a mentionné l'entraîneur-chef Jean-François Houle après l'entraînement.

L'objectif est bien sûr d'éviter la même dégringolade qu'en novembre et en décembre. À ce moment, les Lavallois ont encaissé neuf défaites de suite, mais ils sont revenus dans le portrait des séries quand tout s'est subitement remis en place.

Même si les deux revers contre les Marlies ont porté un dur coup au moral du Rocket, Houle a gardé la même mentalité que pendant les insuccès précédents et il ne cède pas à la panique.

« Nous ne sommes pas heureux de la façon dont ça s'est produit, parce que ce sont des matchs de section, mais il faut se retrousser les manches et être prêts à travailler pour ce qui s'en vient. En regardant le calendrier, nous affrontons les Senators de Belleville quatre fois et les Marlies deux fois en mars. Ce sera à nous d'être meilleurs », a-t-il dit.

Est-ce possible qu'il s'agisse là d'un point tournant dans la saison?

« À 100%, a insisté l'attaquant Brandon Gignac. Nous en avons eu un au début de la saison et je pense que c'est notre deuxième. C'est le petit coup de pied dans le derrière que nous allons nous donner. Nous savons que nous avons une excellente équipe, il faut simplement que ça clique. »

L'optimisme de Gignac est partagé par son entraîneur-chef. Houle est d'ailleurs convaincu que la solution se trouve dans le vestiaire et qu'il n'a pas besoin de renforts par l'entremise d'une transaction.

« C'est à nous de trouver la solution dans le vestiaire et d'utiliser nos jeunes pour qu'ils continuent à se développer, a-t-il observé. Oui, nous voulons participer aux séries, mais c'est aussi important que nos jeunes se développent de la bonne façon. Aller chercher un vétéran qui va prendre la place d'un jeune pour tenter de gagner à tout prix, non. Nous ne sommes pas là en tant qu'organisation. »

L'occasion de retrouver le chemin de la victoire aura lieu contre les Islanders à Bridgeport, mercredi soir. Les Islanders présentent la pire fiche de la Ligue américaine de hockey (16-28-7).

Les deux formations ont croisé le fer à Bridgeport il y a un peu plus d'une semaine, dans le dernier match d'une série de trois en trois jours. Le Rocket avait montré de belles choses malgré la fatigue, mais il s'était incliné 2-1 en prolongation.

« Nous n'avons presque pas commis d'erreurs et presque pas donné d'occasions de marquer. Si nous jouons de la même façon, nous avons encore une chance de gagner, a exprimé Houle. Il faut s'assurer de bien jouer défensivement et d'être responsables. »