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Le Rocket doit cesser de jouer du hockey de rattrapage

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Trois mots résument, jusqu'à maintenant, la situation dans laquelle se sont retrouvés les joueurs du Rocket de Laval chaque fois qu'ils ont croisé le fer avec les Senators de Belleville cette saison : hockey de rattrapage. Or, pour espérer vaincre ce grand rival et progresser au classement de la section Nord de la Ligue américaine de hockey, la formation lavalloise devra trouver un moyen d'éliminer cette mauvaise habitude et ce, dès ce week-end.

Après une pause de cinq jours à leur calendrier, les joueurs du Rocket renoueront avec l'action en se mesurant aux Senators vendredi soir à la Place Bell et samedi au CAA Arena de Belleville.

Tous les duels entre deux clubs de la même section sont importants. Ceux entre le Rocket et les Senators le sont davantage parce qu'ils s'affrontent 12 fois en saison régulière, plus que contre tout autre adversaire. À l'intérieur de sa section, le Rocket joue huit fois contre Toronto, Utica, Rochester et Syracuse, et en seulement quatre occasions contre Cleveland.

Jusqu'à maintenant, le Rocket n'a gagné qu'un match en quatre sorties face aux Senators. C'était le 15 novembre, à la Place Bell, lorsque la troupe de Jean-François Houle l'avait emporté 6-4 après avoir concédé les quatre premiers buts.

Dans les trois autres rencontres, le Rocket s'est chaque fois retrouvé devant des déficits de 0-2 et n'a jamais pu prendre l'avance. En fait, la formation lavalloise n'a mené que pendant sept minutes 16 secondes contre les Senators cette saison.

« C'est une équipe qui, souvent, nous prend à contre-pied, quand on a joué le soir précédent, quand on a voyagé pour se rendre à Belleville. Le calendrier entre en ligne de compte aussi », s'est avancé à expliquer Houle.

« C'est sûr qu'il faut mieux jouer contre eux. Il faut avoir de meilleurs départs. La première période va être très importante. C'est important de bien commencer. »

Houle n'a aucune difficulté à admettre que les deux matchs du week-end sont importants, dans un contexte où le Rocket (15-14-6) se classe au cinquième rang dans la section Nord avec 36 points, à quatre points des Senators (18-13-4), qui sont troisièmes.

Toutefois, Houle ne les voyait pas, jeudi matin, comme des matchs à gagner coûte que coûte.

« On n'en est pas là. L'année dernière, il fallait gagner les 10 dernières parties pour participer aux séries éliminatoires », a expliqué Houle en guise de comparaison.

« Sauf que pour nous, mentalement, c'est important de bien jouer contre cette équipe-là. C'est un rival de section, donc c'est beaucoup de points. Et on veut continuer sur notre lancée. Quand tu gagnes, ça règle beaucoup de problèmes », a aussi souligné Houle.

À cet égard, le Rocket a réglé bien des problèmes depuis qu'il a mis fin à une séquence de neuf revers, le 9 décembre. Depuis ce jour, la formation lavalloise affiche un dossier de 10-2-1.

« L'ambiance dans le vestiaire est excellente », a souligné l'attaquant Jared Davidson. « Tout le monde a un sourire au visage et ce n'est pas quelque chose que l'on voyait au début de la saison. »

Selon Brandon Gignac, c'était une question de temps avant que la jeune formation du Rocket ne parvienne à trouver une cohésion.

« Les jeunes ont monté leur jeu d'un cran et on peut voir qu'ils sont excellents et qu'ils ont du talent. C'est un ensemble de facteurs. On voyait que notre jeu se développait à tous les matchs, on ne perdait pas par de gros scores. C'était toujours un ou deux buts de différence. On a réussi à amener plus de buts, ces temps-ci, et les gardiens de but font le travail », a-t-il énuméré.