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RÉSULTATS

William Trudeau impressionnant, Justin Barron hésitant

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LAVAL – William Trudeau n'a que deux matchs d'expérience chez les professionnels, mais déjà, il jouit de la confiance de Jean-François Houle.

Celle-ci n'aurait pu être plus apparente qu'en fin de troisième période mercredi soir à la Place Bell face aux Thunderbirds de Springfield. Alors que son équipe s'accrochait à une précaire avance de 1-0 et s'apprêtait à tuer un désavantage numérique d'un homme avec moins de cinq minutes à faire à la rencontre, c'est la paire de défenseurs formée du vétéran Madison Bowey et de la recrue que l'entraîneur-chef du Rocket de Laval voulait sur la patinoire.

« Lui, il s'est vraiment démarqué ce soir pour un jeune de 20 ans », a d'emblée justifié Houle après le gain de 2-0 des siens, lorsqu'invité à commenter le rendement de Trudeau.  

« Il a un bon bâton. Il a joué physique et en désavantage numérique il a été bon. Je suis très impressionné par ce qu'il nous donne. »

Sous contrat avec le Canadien de Montréal depuis à peine une semaine, le Québécois profite actuellement des aller-retour de Corey Schueneman entre la Place Bell et le Centre Bell, de même que la fin de saison hâtive de Gianni Fairbrother pour prolonger son séjour à Laval en attendant une possible rétrogradation dans les rangs juniors, où les Islanders de Charlottetown détiennent ses droits.

Face aux Thunderbirds, Trudeau s'est non seulement montré fiable dans son territoire, il s'est aussi aventuré en terre ennemie en moments opportuns, lançant notamment Harvey-Pinard en plein centre de l'enclave d'une habile remise après avoir esquivé un opposant au premier vingt.

« Il est capable de faire de très bonnes sorties de zone et de bonnes passes », a louangé Houle, qui a pour l'instant trouvé en Bowey un partenaire idéal pour sécuriser le choix de 4e tour du Tricolore en 2021 (113e). « Bowey c'est un joueur un peu plus robuste, plus défensif. Trudeau est un peu entre les deux et ils se complètent très bien. »

« Il joue très bien et on voit tout de suite qu'il a beaucoup d'habiletés », a pour sa part attesté Madison Bowey. « Il est fort dans sa zone et juste avec plus de répétitions, il gagnera encore plus en confiance et il ne fera que s'améliorer. »

Barron, « so-so »

Si Trudeau a affiché une belle assurance dans ce premier gain du Rocket cette saison, il en a été autrement pour Justin Barron.

En plusieurs occasions, autant dans sa zone qu'à la ligne bleue adverse en avantage numérique, le choix de premier tour de l'Avalanche du Colorado en 2020 a perdu possession de la rondelle, parfois sous pression, parfois non.

« Son exécution n'était pas à point ce soir », a concédé Houle. « On l'a vu, il a manqué la rondelle une couple de fois. Il a joué un super de bon match à Belleville (dans un revers de 6-3 samedi, NDLR). Ce soir, il a juste été so-so, mais c'est un très bon joueur. Alors on va lui donner le temps un peu. Je suis sûr qu'il va régler ses lacunes. »

Barron s'est d'ailleurs quelque peu ressaisi en troisième période, menottant entre autres l'attaquant des Thunderbirds Greg Printz alors que celui-ci s'apprêtait à pousser dans le filet une rondelle que ne pouvait stopper le gardien Cayden Primeau.

Il a de plus conclu le match avec un lancer à sa fiche et un différentiel de plus-1.