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RÉSULTATS

La Russie « encore plus bas » estime le CIO

Mark Adams, porte-parole du CIO - PC
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Le Comité international olympique a estimé mercredi que le gouvernement russe était tombé « encore plus bas » en accusant l'organisation de « basculer dans le racisme et le néonazisme », en raison des restrictions imposées aux sportifs russes pour les JO-2024.

« Cela dépasse tout ce qui est acceptable », a estimé face à la presse Mark Adams, le porte-parole du président du CIO, l'Allemand Thomas Bach. « En liant le président, sa nationalité et l'Holocauste (le gouvernement russe) tombe encore plus bas. C'est tout ce que nous avons à dire », a-t-il tranché.

Interrogé sur une série de déclarations russes dans la matinée, Thomas Bach avait préféré laisser répondre Mark Adams en raison du caractère « extrêmement agressif » et « aussi très personnel » de certaines de ces accusations.

Le Kremlin et la diplomatie russe réagissaient à une double actualité: l'offensive lancée mardi par le CIO contre les « Jeux de l'amitié » russes, une nouvelle compétition prévue en septembre et accusée de « politiser le sport », et l'interdiction faite aux sportifs russes et bélarusses sous bannière neutre de parader lors de la cérémonie d'ouverture des JO-2024, le 26 juillet à Paris.

« Ces décisions démontrent à quel point le CIO s'est éloigné de ses principes déclarés et a basculé dans le racisme et le néonazisme », a martelé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. 

Le Kremlin a en outre accusé mercredi le CIO de chercher à intimider les sportifs désireux de participer aux futurs Jeux de l'amitié, car le directeur de la Solidarité olympique du Comité, James Macleod, n'a pas exclu la possibilité de sanctions.  

« C'est de l'intimidation de sportifs. Et cela sape complètement l'autorité du CIO », a jugé Dmitri Peskov, porte-parole du président russe.