Une saison, trois jalons
COLLABORATION SPÉCIALE
Le premier match de la saison du CF Montréal contre Atlanta sera présenté samedi à 19 h 30 sur RDS et le RDS.ca, précédé d'un avant-match à 18 h 30.
C'est samedi soir au Mecedez-Benz Stadium que le CF Montrtéal amorcera sa quatorzième saison de MLS.
Bien que la fin de saison dernière ait été plutôt positive, la campagne dans son ensemble présentait de nombreux points à améliorer. Mon passage à Orlando pour la dernière semaine de camp m'a permis de constater que le club s'affaire ardemment à palier ces lacunes.
L'effet Donadel?
En discutant avec les joueurs et des membres du personnel, une distinction importante se dégage en ce qui a trait au travail défensif. Le CF Montréal accepte qu'il devra défendre, mais ne veut absolument pas se replier et subir.
Sous la gouverne de Marco Donadel, responsable de ce département, le XI montréalais cherchera à récupérer le ballon plus rapidement avec un pressing agressif lorsque la situation le permet. Les joueurs offensifs auront des responsabilités accrues, afin de fournir un effort de première ligne visant à protéger la brigade défensive de vagues d'attaques adverses.
Contrairement à la saison dernière, les Montréalais ont l'avantage d'avoir des attaquants avec des profils en mesure de contribuer à ce type d'effort défensif.
Coups de pieds arrêtés
À trois jours du match contre Atlanta, une séance presque entière a été dédiée aux phases arrêtées. Ce n'était pas la première fois du camp où on s'y attardait. Normal pour un aspect du jeu qui représente un des principaux objectifs de la saison à venir.
Offensivement, la patte gauche de Tom Pearce sera certainement mise à profit. L'Anglais peut non seulement servir ses coéquipiers, mais il peut aussi marquer sur coups francs directs. Depuis le départ de Didier Drogba en 2016, les Montréalais n'ont pas eu un tel atout. Pas fiable du moins.
Défensivement, l'équipe compte sur quelques gabarits plus imposants. À elle seule, une présence physique plus importante ne sera toutefois pas suffisante. Encore faudra-t-il avoir la force de caractère nécessaire pour gagner ses duels et protéger la surface de réparation.
Cette détermination (ou absence de) sur jeux arrêtés peut faire un monde de différence sur une saison. Surtout lors de matchs à l'étranger. Puisque le club disputera sept matchs sur la route avant sa rentrée montréalaise, c'est une facette du jeu qui peut avoir une influence disproportionnée sur le début de campagne.
Force tranquille
Produit de l'Académie, joueur à fort potentiel, jeune intelligent et travaillant…
Nathan Saliba a porté bien des étiquettes depuis deux ans. Une nouvelle commence à émerger lorsqu'on parle de lui aux gens dans l'entourage du club. Celle de leader.
En plus d'avoir gagné en stature physique dans l'entre-saison, le Québécois semble aussi avoir gagné en charisme au sein du groupe. Saliba n'est pas un gueulard, mais il ne se gêne pas pour se faire entendre. Il se dégage de lui une force tranquille qu'on associe plus à un vétéran de dix saisons qu'à un joueur d'à peine 21 ans.
Sa première saison en était une de découverte. La deuxième a servi à prouver qu'il pouvait prendre plus de responsabilités. La troisième sera une opportunité de dominer.
Il n'y a pas d'urgence à ce stade-ci de sa carrière, mais s'il arrive à passer ce cap dès 2025, il sera en Europe à pareille date l'an prochain.