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RÉSULTATS

Malgré la déception, Priestman obtient un vote de confiance de la part de Soccer Canada

Bev Priestman Bev Priestman - Getty
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Mise à jour

TORONTO - Jason deVos a soutenu que le mot « déception » n'était pas assez fort pour qualifier l'élimination rapide du Canada, champion olympique en titre, à la Coupe du monde féminine de soccer.

Le secrétaire général par intérim de Canada Soccer a affirmé qu'une révision complète du tournoi et du programme féminin aura lieu.

« Ce que je peux dire, c'est que (l'entraîneuse) Bev (Priestman) a mon appui complet. Elle le sait », a dit deVos, lors d'une entrevue avec La Presse Canadienne.

« Bev passe bien sûr un peu de temps avec sa famille, a-t-il ajouté. Quand elle sera prête, je vais m'asseoir avec elle. Nous allons réviser ce qui s'est passé durant le tournoi, les semaines qui ont mené au tournoi et même l'année entière et tout le programme afin de voir ce que nous pouvons améliorer pour nous assurer que l'équipe est placée dans les meilleures conditions à l'approche d'une importante série de deux matchs dans six semaines. »

Le Canada, classé septième au monde, affronte la Jamaïque lors des qualifications olympiques le 24 septembre à Kingston, en Jamaïque, puis le 26 septembre à Toronto. Les "Reggae Girlz", classées 43es, ont connu un meilleur parcours que les Canadiennes au Mondial, atteignant la ronde des 16.

Le Canada a été incapable de franchir le tour préliminaire, terminant troisième du groupe B après un nul face au Nigeria, une victoire à l'arrachée contre l'Irlande et une gênante défaite de 4-0 contre l'Australie dans un match sans lendemain.

DeVos, qui était en Australie, a appuyé la campagne canadienne de loin, sans se mêler des affaires quotidiennes de l'équipe.

« Ç'a été un défi, a dit deVos, lui-même un ancien capitaine de l'équipe canadienne et membre du Temple de la renommée de Canada Soccer. Quand vous n'atteignez pas vos objectifs, c'est frustrant.

« Je peux ressentir la déception chez les joueuses et le personnel. Je sympathise avec eux parce que j'ai aussi connu ce genre de déception comme joueur et comme entraîneur. Ça prend du temps à s'en remettre. »

L'équipe canadienne présente un dossier de 22-10-9 sous les ordres de Priestman, qui a remplacé Kenneth Heiner-Moller en novembre 2020. Son contrat avec Canada Soccer n'a pas de date d'échéance.

DeVos a noté que le travail continuait concernant le développement d'une convention collective avec les équipes masculine et féminine. Une entente de principe a été conclue sur certains éléments, dont la compensation pour l'équipe féminine en 2023, mais les deux équipes ont exprimé dans des déclarations séparées leur insatisfaction avec l'état des négociations.

« Je crois que nous avons effectué un premier pas avec cette entente de principe avec l'équipe féminine. Il reste néanmoins du travail à faire, a reconnu deVos. Tout ce que je peux dire, c'est que nous restons engagés à offrir aux joueurs et aux joueuses tout ce dont ils ont besoin pour avoir du succès sur le terrain. »

En ce qui concerne le partenariat controversé entre Canada Soccer et Canadian Soccer Business, deVos a affirmé que des discussions étaient en cours.

« Il revient à nous de travailler ensemble pour en arriver à une entente, a dit deVos. Rien n'est coulé dans le béton, mais nous travaillons sur ce dossier. »

Canadian Soccer Business a la responsabilité de faire la promotion de Canada Soccer sur le terrain et hors du terrain par le biais d'ententes de télédiffusion et de commandites. Canada Soccer, qui n'est pas propriétaire de CSB, recevrait entre trois et quatre millions $ par année, selon l'entente actuelle.