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RÉSULTATS

L'inestimable expérience d'Ismaël Koné, face aux meilleurs au monde au Qatar

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Les 24 derniers mois ont été mouvementés pour Ismaël Koné. Il y a deux ans à peine, le milieu de terrain ne faisait même pas partie d'une équipe professionnelle. Mais le voilà en novembre 2022, à Doha. Dans les sept derniers jours, Koné a affronté quelques-uns des meilleurs milieux de terrain du globe, à la Coupe du monde de la FIFA 2022™.

Pour un jeune de 20 ans avec de grandes ambitions, l'expérience est inestimable.

« C'est sûr que c'est la scène mondiale. Il faut augmenter le niveau et l'intensité, il faut se préparer pour aborder ces matchs-là. Sur le plan personnel, je suis content de ce que j'ai pu montrer. Au niveau collectif, je suis extrêmement fier. On a montré du caractère et de la personnalité. On a montré ce que c'est d'être canadien. Il n'y a pas de regret... je pense que le seul regret serait de ne pas avoir été opportuniste. Ce que ça prend pour jouer à ce niveau-là, c'est d'augmenter l'intensité et de jouer sans peur », a expliqué Koné au lendemain de la défaite du Canada contre la Croatie.

Koné est arrivé au Québec à l'âge de sept ans, lorsque sa mère et lui ont immigré ici. Il a la chance d'avoir toujours été proche d'elle et Koné admet que de pouvoir lui offrir l'expérience, quasi inespérée, de vivre la Coupe du monde avec son fils au Qatar, signifie beaucoup pour lui.

« C'est énorme. J'ai la chance d'avoir mes proches avec moi, surtout ma mère. C'est quelque chose qu'on voulait depuis longtemps donc que je puisse la voir dans les estrades à chaque match, ça me fait plaisir. Quand je la vois sourire, c'est le meilleur moment pour moi. C'est une énorme fierté d'avoir pu ramener ma mère et mes amis avec moi. C'est un sourire dont je vais me souvenir toute ma vie. »

Les choses se sont passées tellement vite dans la carrière d'Ismaël Koné qu'on pourrait s'attendre à ce qu'il soit au moins un peu nerveux. Après tout, il évolue sur la plus grande scène mondiale à 20 ans.

Ce serait toutefois mal le connaître.

« Non, même pas. J'avais juste hâte de jouer. J'en discutais avec mes amis et je leur expliquais que j'avais simplement hâte d'embarquer sur le terrain. C'est le genre de moment qu'on voit à la télévision. Je suis un compétiteur et j'ai envie de jouer, j'aime jouer! Pour moi, maintenant que je suis dans ce milieu, je voulais me comparer aux meilleurs. J'ai la chance d'avoir participé à la Coupe du monde de la FIFA 2022™. Quand j'ai vu le premier match du Qatar, je me suis dit “ ce sera nous bientôt ”. À l'arrivée j'avais hâte de jouer, mais je n'ai pas senti de nervosité. Ce n'est plus comme dans notre quartier, je ne voulais que jouer! »