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RÉSULTATS

Naples assuré d'être champion d'hiver après le nul de l'AC Milan contre la Roma

Viktor Osimhen Viktor Osimhen - PC
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Mise à jour

Naples est assuré du titre honorifique de champion d'hiver en Serie A après sa victoire contre la Sampdoria Gênes (2-0) et le nul en soirée de l'AC Milan contre l'AS Rome (2-2), dimanche lors de la 17e journée. 

À deux journées de la mi-saison, le Napoli compte sept points d'avance sur la Juventus Turin (2e), son prochain adversaire vendredi, et autant sur les Rossoneri, qui ont été rejoints dans les derniers instants de la partie par la Roma alors qu'ils menaient encore 2-0 à quatre minutes de la fin du temps réglementaire. 

Après que Naples a manqué un penalty d'entrée par Matteo Politano (6e), Victor Osimhen a débloqué la situation sur un service de Mario Rui (19e) pour conforter sa position en tête du classement des buteurs avec son dixième but. 

Le Nigérian a encore été décisif juste avant la pause en provoquant une vilaine faute du défenseur Tomas Rincon, directement exclu (39e).

Kvicha Kvaratskhelia, moins saignant qu'à l'automne, a gâché deux balles de 2-0 (21e, 45+2e), et c'est Eljif Elmas qui a mis Naples a l'abri sur un nouveau penalty obtenu après une main de Ronaldo Vieira (82e). 

À dix, la tâche était trop difficile pour la Samp, relégable (18e), qui aurait aimé prolonger par une victoire l'hommage rendu avant la rencontre à Gianluca Vialli et Sinisa Mihajlovic. 

L'émotion était palpable pendant l'échauffement, que les Génois ont effectué avec maillot floqué du nom et du no 9 de Vialli, emporté en fin de semaine par un cancer du pancréas, à 58 ans.

Les joueurs et les tifosi ont longuement applaudi avant le coup d'envoi la mémoire de la légende du club, membre de l'équipe sacrée championne d'Italie en 1991. Mais ce match a aussi été l'occasion de saluer la mémoire de l'ex-international serbe Sinisa Mihajlovic, disparu en décembre à 53 ans après une leucémie. 

Mihajlovic a aussi porté la tunique du club au milieu des années 1990 puis l'a entraîné dans les années 2000.

La Lazio n'avance plus, reprise par Empoli

La Lazio Rome n'avance plus en Serie A, incapable de battre Empoli (2-2) après avoir pourtant mené 2-0, dimanche dans un Stadio olimpico dont un virage est resté fermé après les cris racistes de partisans laziali à l'encontre de Samuel Umtiti mercredi à Lecce. 

L'équipe de Maurizio Sarri (5e) reste sur trois matchs sans victoire (deux défaites, un nul) et manque l'opportunité de se rapprocher de la quatrième place, qualificative pour la Ligue des champions, occupée par l'Inter Milan. Les Nerazzurri ont également été accrochés, samedi à Monza (2-2), lors de cette 17e journée de Serie A. 

L'absence de ses ultras, en raison de la fermeture du virage Nord imposée par les autorités sportives après les cris racistes de supporters laziali contre les joueurs de Lecce Samuel Umtiti et Lameck Banda, n'avait pas empêché la Lazio de bien démarrer.

Elle a rapidement pris les devants grâce à une tête de Felipe Anderson déviée par Francesco Caputo, la recrue hivernale d'Empoli (2e) puis a fait le break à la reprise grâce à Mattia Zaccagni (54e).

Mais le match lui a échappé dans la dernière demi-heure. La Lazio a d'abord trouvé le poteau sur une frappe lointaine de Sergej Milinkovic-Savic (63e) avant de craquer dans les dix dernières minutes. Caputo a réduit le score en contre (83e) puis le Roumain Razvan Marin a douché l'Olimpico dans le temps additionnel (90+4e).