MOSCOU - Les chances de faire évoluer le format du Mondial, qui aura lieu au Qatar en 2022, de 32 à 48 équipes sont de plus en plus minces, puisque la FIFA a décidé dimanche de ne pas aborder le sujet lors du prochain congrès de la fédération, qui se déroulera mercredi prochain à Moscou.

L'étude de faisabilité sur l'augmentation du nombre d'équipe a été suspendue après que le président du comité organisateur de la Coupe du Monde au Qatar, Hassan Al-Thawadi, se soit adressé au conseil de l'organisation de Football mondial et la président de la FIFA, Gianni Infantino, en stipulant que l'approbation des pays de la région du Golfe était une condition préalable.

Après avoir indiqué antérieurement qu'il était enthousiaste à l'idée d'ajouter 16 équipes à la compétition, Infantino doute maintenant et croit que cet ajout considérable pourrait venir perturber les préparatifs du tournoi.

Le congrès de la FIFA, qui regroupe 211 fédérations de soccer, ne tiendra pas de discussions à ce sujet. Toutefois, la décision devra être prise avant le début des matchs de qualifications. Infantino a indiqué qu'il n'y aurait aucun changement au nombre de finalistes lorsque les qualifications, qui débuteront tôt en 2019, seront amorcées.

« Le conseil aura le dernier mot, a souligné Infantino dimanche, après la réunion du conseil. Mais évidemment, la décision ne pourra être prise sans l'accord du pays hôte. C'est une condition préalable. »

Le Qatar est présentement affairé à construire huit stades afin d'y accueillir la Coupe du Monde de soccer pour la première fois au Moyen-Orient. Douze à quatorze stades seraient nécessaires pour la tenue d'un événement à 48 équipes. La seule façon que le Qatar pourrait y arriver, c'est en partageant les tâches avec une autre nation hôte. Cette option serait difficile puisque les voisins du Qatar se sont enlisés dans une dispute diplomatique l'an dernier et aussi, parce que ça irait à l'encontre du vote réalisé en 2010 pour déterminer le pays hôte.