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RÉSULTATS

L'Inter Milan finit bien sur le terrain de l'Atalanta, la Juve brille

Lautaro Martinez Lautaro Martinez - PC
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Mise à jour

Derrière Naples, fringant meneur invaincu de Serie A après quinze journées, la concurrence peine à suivre le rythme, à l'image de l'AC Milan, dauphin qui a souffert dimanche pour dominer la Fiorentina (2-1) tandis que la Juve a poursuivi son redressement contre la Lazio (3-0).

Dans cette courses derrière le Napoli, la bonne opération de la soirée revient à la Juventus qui a surclassé la Lazio Rome avec un doublé de Moise Kean (43, 54) et un but d'Arkadiusz Milik (89) dans le choc final de l'année 2022 en Italie avant près de deux mois de pause pour cause de Mondial. Deuxième avant cette journée, le club de la capitale est désormais relégué au pied du podium.

Les Napolitains seront en 2023 l'équipe à battre. Mais ils vont pouvoir continuer à rêver, sur leur confortable matelas, d'un premier scudetto depuis l'époque Maradona, il y a plus de trente ans (1987, 1990).

Vainqueurs de 18 des 21 matchs disputés cette saison (pour deux nuls et une défaite), entre championnat et Ligue des champions, les joueurs de Campanie n'ont connu aucun temps faible.

Luciano Spalletti, pour sa seconde saison au pied du Vésuve, a su constituer une équipe joueuse et compacte, tournant la page après le départ des cadres Lorenzo Insigne, Dries Mertens et Kalidou Koulibaly.

Naples s'appuie sur son attaque de feu (37 buts en championnat), reposant sur la puissance Victor Osimhen (meilleur buteur avec neuf réalisations) mais aussi l'enthousiasme des recrues estivales : la sensation géorgienne Khvicha Kvaratskhelia (6 buts), déjà adulé par le stade Diego Maradona, l'Italien Giacomo Raspadori et l'Espagnol Giovanni Simeone.

Le « meilleur Naples »

Le président du club, le producteur cinématographique Aurelio De Laurentiis, qui avait racheté un club en faillite et végétant dans les divisions inférieures il y a près de 20 ans, a salué samedi son « meilleur Naples » après un 11e succès consécutif.

Spalletti doit maintenant savoir gérer la pause avec, dès la reprise, un choc le 4 janvier contre l'Inter Milan.

Après des débuts en dents de scie en Serie A, les Nerazzurri vont mieux. Ils ont repris pied dimanche dans le top-4 en s'imposant sur le terrain de l'Atalanta Bergame (3-2).

« Naples est fort, il a démontré qu'il jouait très bien, non seulement en championnat mais aussi en Ligue des champions », a souligné sur DAZN Edin Dzeko qui, en deux coups de patte (36e, 56e), a remis les Intéristes en selle après l'ouverture du score bergamasque.

« Mais le championnat est encore long. On va se reposer et ensuite on pensera à Naples », a-t-il ajouté.

Renoncer, ce n'est pas non plus le genre du Milan de Stefano Pioli: les Rossoneri ont comme souvent fait la différences avec leur grinta jamais éteinte pour arracher la victoire dans le temps additionnel contre une bonne Fiorentina.

Dybala a rejoué

Olivier Giroud, passeur sur l'ouverture du score rapide de Rafael Leao (2e), n'a cette fois pas marqué. Milan a dû compter sur l'aide involontaire de la défense de la Viola (but contre son camp de Nikola Milenkovic après une erreur d'appréciation du gardien Pietro Terracciano) pour emporter le morceau (90+2e).

L'Atalanta (6e), qui avait longtemps été la seule à résister à Naples en restant invaincue jusqu'à la dixième journée, marque elle le pas avec quatre défaites lors des cinq derniers matchs.

La Roma (7e) ne va pas mieux: elle a encore été accrochée à domicile, par le Torino (1-1), malgré le retour de Paulo Dybala. L'Argentin a joué vingt-cinq minutes, après plus d'un mois d'absence (cuisse), avant de s'envoler pour le Qatar.

Il a eu le mérite de réveiller une Roma amorphe et menée depuis la 55e minute. Il a d'abord obtenu un penalty, manqué par son coéquipier Andrea Belotti (90+2e) avant d'amener l'égalisation in extremis grâce à un tir sur la barre repris victorieusement par Nemanja Matic (90+4e).

« On est une équipe limitée. Quand Paulo ne joue pas, c'est très différent pour nous », a observé José Mourinho, exclu en fin de rencontre et qui sera donc suspendu quand reprendra, en janvier, la grande bataille pour la Ligue des champions avec six équipes réunies en six points derrière le leader napolitain.