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Les États-Unis, premier test du Canada en Gold Cup

Bev Priestman Bev Priestman - PC
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Après avoir affronté des opposants classés au mieux au 43e rang mondial jusqu'ici à la Gold Cup féminine, le Canada va renouveler sa rivalité avec les États-Unis, deuxièmes au monde, en demi-finale, mercredi à San Diego.

« Il faut respecter, évidemment, la qualité [de leurs joueuses], a dit l'entraîneuse-chef Bev Priestman. Et c'est le test dont nous avons besoin. »

«En pensant à là où nous voulons être le 25 juillet [lors du début du tournoi olympique à Paris], il va falloir ce genre de tests, comme nous avons eu avec le Brésil et d'autres nations bien classées qui nous ont mises au défi. On veut être mises au défi. Ce sont les matchs pour lesquels on vit. Comme entraîneuse et comme joueuse. Ce sera un duel excitant.»

La première demi-finale au Snapdragon Stadium verra le Brésil (11e) affronter le Mexique (35e). Le Brésil a eu l'ascendant dans le passé avec une fiche de 14-2-1 contre les Mexicains.

Les Canadiennes (10es) ont éliminé les Américaines 1-0 aux Jeux olympiques de Tokyo, en route vers la médaille d'or, mais elles montrent un dossier 4-53-7 globalement contre le Pays de l'Oncle Sam. En 18 matchs depuis 2011, il y a toutefois eu trois verdicts nuls et sept parties qui se sont décidées par un but.

Les Américaines ont remporté les deux derniers matchs depuis l'affrontement aux JO: un gain de 1-0 au Championnat féminin de la CONCACAF en juillet 2022, puis un autre de 2-0 à la Coupe SheBelieves en février 2023.

Alors que les joueurs de soccer du Canada sont en conflit avec Canada Soccer, Priestman souhaite que ses joueuses soient elles-mêmes, mercredi.

« En faisant de notre mieux, nous pouvons battre les États-Unis, a-t-elle avancé. C'est tout ce que je vais demander au groupe: prendre notre identité, nos forces, et les utiliser sur le terrain. Soyez aussi courageuses que vous l'étiez [à Tokyo]. Si nous faisons cela, nous allons gagner. »

Les États-Unis sont actuellement en transition et ont été surpris 2-0 par le Mexique lors du tournoi préliminaire. 

« Nous connaissons très bien le Canada, a déclaré l'entraîneuse-chef par intérim des États-Unis, Twila Kilgore. C'est un de ces adversaires que nous affrontons si souvent que nous savons à quoi nous attendre. Nous pouvons nous attendre à une bataille. »

Emma Hayes, actuellement à la tête de l'équipe féminine de Chelsea, devrait prendre le relais à la barre des États-Unis en juin, avec des matchs amicaux contre la Corée du Sud en sol américain. Kilgore, qui sera son assistante, assure l'intérim depuis que Vlatko Andonovski a quitté ses fonctions en août. 

Les Canadiennes ont accédé aux matchs éliminatoires en défaisant le Salvador (104e), le Paraguay (50e) et le Costa Rica (43e) à Houston par un pointage combiné de 13-0.

Les représentantes de l'unifolié ont à nouveau croisé le fer avec les Costaricaines en quarts. Malgré un duel plus serré, la Québécoise Évelyne Viens a tranché en supplémentaire à la 104e minute dans une victoire de 1-0, samedi à Los Angeles.

Les États-Unis ont pour leur part vaincu la Colombie (23e) 3-0 en quart. Sept cartons jaunes ont été décernés.

Questionnée à savoir si elle s'attendait à un match moins théâtral contre le Canada en demi-finale, la défenseure américaine Tierna Davidson a suggéré qu'elle s'attendait à quelques prises de bec.

« Mais il s'agit d'équilibrer le fait de garder la tête froide et de maintenir nos objectifs, a-t-elle expliqué. Jouer un peu [le jeu psychologique], mais jouer aussi avec le ballon. C'est une rivalité amusante. Nous verrons ce qui va arriver. »