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RÉSULTATS

Frédérique Turgeon et Alexis Guimond en bronze

Frédérique Turgeon Frédérique Turgeon - rds.ca
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Mise à jour

À leur dernière course de descente de Coupe du monde cette saison, les paraskieurs alpins Frédérique Turgeon et Alexis Guimond ont tous les deux pris le troisième rang de leur épreuve en catégorie debout disputée à Sella Nevea, dimanche, en Italie.

À la descente de la veille, Turgeon avait fini deuxième et Guimond troisième.

L'enjeu était double pour Turgeon, dimanche, car elle était au plus fort de la lutte pour l'obtention du globe de cristal de la spécialité. C'est toutefois sa rivale, l'Allemande Anna-Maria Rieder, deuxième, à 1,49 s de la gagnante suédoise Ebba Aarsjoe, qui repartira avec le trophée.

La skieuse de Candiac a pour sa part accusé un retard de 1,68 seconde sur la médaillée d'or et était 19 centièmes de seconde derrière sa rivale allemande. Un mince écart qui la motive au point de vouloir se spécialiser dans cette discipline la saison prochaine.

« Ma condition physique en ce moment n'est vraiment pas à son meilleur. [...] Si je vois vraiment le côté positif de tout ça, c'est que c'est fascinant de constater à quel point je fais de bons résultats en descente. Je suis super contente, honnêtement ! Même si je suis troisième c'est vraiment un bon résultat et je ne suis pas vraiment loin derrière la première. J'ai juste du positif à ressortir de ça et je suis motivée pour l'année prochaine. »

Chez les hommes, Alexis Guimond a terminé 1,66 seconde derrière le plus rapide du jour, le Français Arthur Bauchet. L'Autrichien Markus Salcher (+1,03 s) s'est glissé entre les deux.

L'Ontarien Brian Rowland a procuré une troisième médaille de bronze au Canada à l'épreuve masculine en catégorie assise.

Un coup de foudre qui persiste

Turgeon a eu un coup de foudre pour la descente à l'entraînement aux Jeux paralympiques de Pékin. Cet amour est encore bien présent et elle est maintenant prête à s'investir dans une relation à long terme avec cette discipline.

« Je n'avais jamais aimé la vitesse. Quand je suis tombée à Pékin (une chute qui l'a empêchée de prendre part aux compétitions), c'est parce que j'allais tellement vite et que je me sentais libre. Même après ma chute, j'avais hâte d'explorer encore ce sentiment-là qui était addictif ! J'ai le goût d'aller plus vite et je n'ai plus vraiment peur », poursuit Turgeon, emballée de constater qu'elle continue d'apprendre à chaque fois qu'elle dévale un parcours de descente.

Tout au long de la saison, elle a découvert son potentiel dans cette épreuve, même si elle ne s'était pas préparée de façon spécifique.
« C'est comme l'univers qui m'envoie un message, alors je vais le prendre plus au sérieux», lance la jeune femme en riant.

Une fois que les dernières étapes de la Coupe du monde et les Championnats canadiens seront derrière elle, Turgeon reprendra l'entraînement en vue de la prochaine campagne pour devenir une vraie descendeuse. La musculation aura donc une place importante dans sa préparation.

« Je suis vraiment confiante et l'année prochaine, je veux aller chercher le globe de cristal. Peut-être de ne pas l'avoir eu cette année, ça va me motiver encore plus. Il est tellement accessible ! Il faut que je mette une vitesse de plus et tout va changer. Ce ne sera que du positif. »