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RÉSULTATS

Djokovic en quête d'un 25e titre record à Melbourne

Novak Djokovic Novak Djokovic - PC
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MELBOURNE, Australie - Avide d'écrire l'histoire du tennis, Novak Djokovic part à la conquête d'un 25e sacre majeur qui ferait de lui, seul, le plus titré de l'histoire en Grand Chelem, aux Internationaux d'Australie, son terrain de chasse préféré, à Melbourne à partir de dimanche.

Le grand absent de cette édition (et des suivantes?) est Rafael Nadal : revenu à la compétition la semaine dernière à Brisbane après quasiment un an d'absence, le champion espagnol a renoncé, victime d'une « micro déchirure musculaire ».

Avec 24 trophées majeurs à son étourdissant palmarès, dont trois millésimés 2023, le no 1 mondial est déjà l'homme le plus titré en Grand Chelem, devant Nadal (22) et Roger Federer (20). Mais il partage pour l'instant le record absolu avec l'Australienne Margaret Court, qui l'a établi dans les années 1960-70.

Un 25e sacre en Grand Chelem offrirait au Serbe, aux ambitions sans limite à 36 ans, ce record tant convoité. À lui seul.

« Ce n'est pas un secret, je veux en battre d'autres et continuer à écrire l'histoire du tennis », affiche ouvertement Djokovic, déjà possesseur d'une kyrielle de records.

Comment ne pas en faire l'ultra-favori sur les courts surchauffés de Melbourne, quasi devenus depuis son premier titre majeur en 2008 sa chasse gardée?

Alerte au poignet

Dix fois, la plus récente en 2023, il y a triomphé. Il n'y a jamais perdu une finale ni une demi-finale. Et ne s'y est plus incliné depuis 2018, en mettant de côté l'année 2022 et son expulsion rocambolesque faute de vaccin contre la COVID-19.

Il y a bien cette alerte au poignet droit qui a retenti tout début 2024 à Perth, pendant la Coupe United. Mais « Djoko », bien que gêné en coup droit et au service et battu 6-4, 6-4 par Alex de Minaur, ne s'en alarme pas.

« Je pense que ça va aller », a-t-il immédiatement rassuré.

« J'ai suffisamment de temps pour être en forme pour les Internationaux d'Australie, c'est ce qui compte le plus », a ajouté celui ayant dépassé les 400 semaines sur le trône de no 1 mondial.

« J'ai été dans ce genre de situation tellement de fois, je sais ce que je dois faire pour être prêt. En 2021 et en 2023, je me suis blessé aux Internationaux d'Australie, et les deux fois j'ai réussi à gagner le tournoi », rappelle-t-il à propos de ces deux campagnes victorieuses malgré deux déchirures musculaires (abdominaux et cuisse).

Le Serbe, qui s'est entraîné sans gêne visible dans la semaine au Melbourne Mark, lancera sa quinzaine contre un qualifié dès dimanche. Car, une première, les Internationaux d'Australie s'étendent sur quinze jours au lieu de quatorze, avec l'objectif d'éviter les nuits à rallonge.

Swiatek sur sa lancée

À l'autre bout du tableau, Carlos Alcazar  revient après une édition manquée (blessure musculaire à une jambe), avec un tout autre statut: aux portes du top-30 en 2022 (battu au 3e tour par Berrettini), l'Espagnol est devenu depuis double vainqueur en Grand Chelem (US Open 2022 et Wimbledon 2023) et le plus jeune no 1 mondial de l'histoire fin 2022. Il est aujourd'hui no 2.

Comme Daniil Medvedev (3e), double finaliste à Melbourne (2021, 2022), et Jannik Sinner (4e), dont la fin d'année 2023 marquée par deux victoires en trois matches contre Djokovic matérialise la montée en puissance, Alcaraz attaque les Internationaux d'Australie sans tournoi de préparation.

« Il y a toujours un risque » mais « pour une fois, j'ai décidé d'essayer », résume Medvedev.

« J'ai fini la saison dernière tard avec la Coupe Davis, je n'ai coupé qu'une semaine, on essaie aussi de voir si ça peut être une option à l'avenir », explique Sinner.

Dans le tournoi féminin également, avantage a priori au top-4 mené par Iga Swiatek, sur une série de 16 victoires d'affilée entamée début octobre dernier mais au tableau semé d'embûches avec comme adversaire d'entrée Sofia Kenin, titrée à Melbourne en 2020.

Comme Djokovic, la no 2 mondiale Aryna Sabalenka, tenante du trophée, débutera dès dimanche contre une qualifiée.

Les joueuses devenues mères font un retour en force, avec trois ex-no 1 mondiales et lauréates en Grand Chelem: la Japonaise Naomi Osaka, l'Allemande Angelique Kerber et la Danoise Caroline Wozniacki, qui s'était déjà invitée en huitièmes de finale de l'US Open en septembre dernier.