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RÉSULTATS

Fernandez et Andreescu tenteront de mener le Canada à la victoire

Leylah Fernandez Rebecca Marino, Leylah Fernandez, Heidi El Tabakh et Francoise Abanda - PC
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Le capitaine de l'équipe canadienne Sylvain Bruneau, qui dirige une équipe relevée composée de plusieurs joueuses étoiles, aura des attentes très élevées cette semaine à la Coupe Billie Jean King.

« Tout est possible », a-t-il déclaré lundi lors d'une vidéoconférence de Glasgow, en Écosse.

Les finales de la Coupe BJK regrouperont 12 équipes, réparties en quatre groupes, à l'Emirates Arena. Dans le groupe A, le Canada entamera la compétition contre l'Italie jeudi, et affrontera la Suisse vendredi.

Leylah Fernandez et Bianca Andreescu seront vraisemblablement les joueuses de simple du Canada, qui misera aussi sur les spécialistes du double Gabriela Dabrowski, Rebecca Marino et Carol Zhao.

« C'est une équipe très talentueuse, et très expérimentée, a noté Bruneau. Elles adorent représenter leur pays, chacune d'entre elles, ce qui est très positif. Elles savent comment se comporter. »

Chaque duel de ces finales est au meilleur des trois matchs, un match de double suivant deux matchs de simple.

Les équipes gagnantes de chaque groupe poursuivront leur route en demi-finales, samedi, avant la tenue de la finale, dimanche.

Fernandez, de Laval, est présentement la joueuse la mieux classée au pays en simple en vertu de sa 40e position. La finaliste des Internationaux des États-Unis en 2021 a mentionné que la surface dure qui a été installée à l'Emirates Arena favorisera les représentantes de l'unifolié.

« Nous avons grandi en jouant sur le dur en salle, donc je crois que ce sera un bel avantage pour nous, a-t-elle confié. Nous tenterons simplement de nous amuser. Ce sera amusant. »

Fernandez a accédé aux quarts de finale des Internationaux de France cette année, mais elle a ensuite raté deux mois d'activités après avoir subi une fracture de stress à un pied sur la terre battue parisienne.

Andreescu, de Mississauga, en Ontario, a gagné les Internationaux des États-Unis en 2019 et a grimpé jusqu'au quatrième rang mondial cette année-là. Depuis, elle s'est retrouvée au 46e échelon.

« L'an dernier, je n'étais pas moi-même, a-t-elle expliqué. Je me suis retrouvée cette saison, et j'accepte mieux les défaites, et encore davantage les victoires. Je ne suis de toute évidence pas satisfaite d'être 46e au monde, donc je voudrai absolument percer de nouveau le top-10 d'ici six mois. »

Dabrowski, d'Ottawa, pointe au sixième rang mondial en double.

« Nous disposons, selon moi, de la meilleure formation depuis que je suis devenu capitaine », a reconnu Bruneau.

Bruneau a été le capitaine de la formation canadienne à plusieurs reprises par le passé. Il remplace cette semaine Heidi el Tabakh, qui est absente pour des motifs personnels.

Bruneau devra soumettre sa formation finale une heure avant le début des rencontres.

« Je crois que nous serons très compétitifs, a-t-il évoqué. Nous croyons fermement pouvoir bien faire. Mais la compétition sera féroce. Ce sera donc un duel à la fois. »

La Suisse sera menée par la 13e raquette mondiale Belinda Bencic - la championne des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 - et Jill Teichmann (no 35).

L'Italie misera plutôt sur la 27e joueuse mondiale Martina Trevisan, qui sera accompagnée de quatre autres joueuses du top-70.

Le Canada n'a jamais atteint la finale de ce tournoi. Il avait atteint le carré d'as en 1988, avant de s'incliner devant la Tchécoslovaquie.