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RÉSULTATS

Le Canada n'a « rien à perdre » à la Coupe Davis

Denis Shapovalov - PC
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L'ambiance dans laquelle baigne l'équipe canadienne est différente cette fois-ci à la Coupe Davis.

Le Canada entamera la défense de son titre mercredi à Bologne, en Italie, à l'occasion d'un duel contre le pays hôte dans le groupe A. La conquête canadienne du titre en 2022, scellée à la suite d'une victoire de 2-0 contre l'Australie en finale à Malaga, en Espagne, était la première du pays dans cet événement depuis 1913.

« Ouais, nous conserverons de bons souvenirs, a admis Denis Shapovalov en conférence de presse. De très bonnes sensations ont resurgi lorsque j'ai appris que je ferais de nouveau partie de l'équipe et ouais, nous avions vécu quelque chose d'extraordinaire ensemble l'an dernier.

« Nous l'avions fait pour le Canada. J'ai donc l'impression que cette année, nous abordons cette compétition en n'ayant rien à perdre. Nous ne ressentons plus la pression de devoir nous prouver, alors nous pouvons simplement sauter sur le terrain et donner le meilleur de nous-mêmes », a ajouté l'Ontarien.

Shapovalov, de Richmond Hill, représentera le Canada pour la neuvième fois de sa carrière après s'être retiré des Internationaux des États-Unis en raison d'une blessure à un genou. Le tennisman âgé de 24 ans présente une fiche de 14-9 depuis sa première participation à la Coupe Davis en 2016.

Il sera accompagné pour l'occasion de Vasek Pospisil, de Vernon, en C.-B., du Montréalais Gabriel Diallo et du Lavallois Alexis Galarneau.

Diallo, qui est âgé de 21 ans, et Galarneau, 24 ans, étaient réservistes au sein de l'équipe championne de l'an dernier.

Diallo a déjà mentionné que la pression est « unique » dans une telle compétition par équipe.

« En Coupe Davis, tu es exposé à des émotions beaucoup plus vives que lorsque tu joues pour toi-même, a-t-il expliqué. J'ai déjà joué dans des compétitions par équipe, notamment dans les rangs scolaires, mais je crois que la pression associée au fait de représenter ton pays en Coupe Davis est tout simplement unique.

« Ma participation (au tournoi de 2022) m'a beaucoup aidé à apprendre à gérer mes émotions pendant un match, mais aussi à parfaire ma préparation, à me mettre dans ma bulle et à être prêt à tout », a-t-il ajouté.

Il y aura cependant une différence de taille dans le camp canadien cette fois-ci, puisque la 14e raquette mondiale, le Québécois Félix Auger-Aliassime, brillera par son absence.

Le Canada affrontera la Suède jeudi, avant de compléter la phase de groupes contre le Chili samedi.

Les deux premières équipes de chaque groupe accéderont aux rondes éliminatoires, qui se dérouleront du 21 au 26 novembre à Malaga. C'est également à cet endroit que le pays champion sera couronné.