De bonnes sensations avant une journée déterminante pour les fleurettistes canadiens
Classé 29e du tableau individuel de la Coupe du monde de fleuret du Caire, en Égypte, l'escrimeur Maximilien Van Haaster aurait préféré obtenir un meilleur résultat samedi. Mais au-delà du classement, c'est surtout son bon niveau de forme qu'il retient à la veille de la compétition par équipe de dimanche qui déterminera si les fleurettistes canadiens masculins iront ou non aux Jeux olympiques de Paris.
Samedi, le Montréalais a d'abord défait le Danois Jonas Winterberg-Poulsen, 42e au classement mondial, par la marque de 15-11, dans le tableau de 64. Une fois dans le tableau des 32, Van Haaster s'est incliné 15-7 contre l'Italien Alessio Foconi, huitième au monde et qui terminera cinquième du tableau qui a présenté une finale italienne où Tommaso Marini a eu raison d'Edoardo Luperi 15-6.
« J'avais de bonnes sensations, mais le deuxième match a été un peu plus compliqué contre un adversaire qui a beaucoup d'expérience », a reconnu l'athlète de 31 ans en entrevue avec Sportcom. « J'avais l'impression que j'avais des solutions (pour le battre), mais pour de multiples raisons, ça ne s'est pas concrétisé. J'ai quand même senti que le match était plus serré que le score ne l'indique. Dans l'ensemble, c'est une bonne compétition, mais c'est sûr que je vaux mieux qu'un tableau de 32. »
En ronde des poules vendredi, le Montréalais qui est 37e au monde a remporté cinq de ses six duels. Sa seule défaite a été subie au compte de 5-4 face à l'Espagnol Ignacio Breteau. Van Haaster, l'a ensuite emporté 15-6 contre Leung Chin Yu, de Hong Kong, puis a défait le Chinois Chen Haiwei 15-10 pour s'assurer de combattre samedi.
« Hier (vendredi), j'avais de gros matchs qui étaient importants à gagner et c'est très positif de ce côté-là. »
Le vrai test aura lieu dimanche alors qu'il fera équipe avec Bogdan Hamilton, Daniel Gu et Blake Broszus. À l'enjeu, une place aux Jeux olympiques de Paris pour l'équipe canadienne qui sera qualifiée à deux conditions : que l'équipe américaine demeure dans le Top-4 du classement cumulatif de la Coupe du monde et que l'équipe canadienne soit la meilleure formation des Amériques qui n'est pas dans les quatre premières au classement.
En date de samedi, les Américains (336 points) sont troisièmes au classement avec une avance de 40 points sur les Français. Quant aux Canadiens, ils sont 14es (149 points) deux rangs devant leurs plus proches rivaux continentaux, les Brésiliens (122 points).
« J'ai de bonnes sensations et nous sommes très confiants. Les résultats individuels n'étaient pas nécessairement à la hauteur de tous, mais nous pouvons reprendre les choses en main et bien nous soutenir pour la compétition de demain. »
Le Montréalais a déjà vécu de genre de moment, lui qui a participé deux fois aux Jeux olympiques. Il se fait donc un devoir de bien jouer son rôle de leader afin de guider ses jeunes coéquipiers, notamment en montrant l'exemple dans ses gestes et son attitude.
« S'il y a quelqu'un dans l'équipe qui a besoin que je lui parle un peu plus, je vais le faire, mais nous passons nos journées ensemble et tout le monde semble relax et personne n'est trop stressé », a-t-il conclu.