Un top-6 malgré la douleur pour Dubreuil
Laurent Dubreuil n'était pas au sommet de sa forme vendredi lors du premier 500 m de la saison où il a terminé septième, à la Coupe du monde de patinage de vitesse longue piste d'Obihiro, au Japon. Les maux de dos étaient toujours de la partie dimanche alors que Dubreuil s'est encore une fois élancé au 500 m, où il a terminé sixième (35,03 s), améliorant son chrono de 0,05 seconde par rapport à vendredi.
« C'était un petit peu mieux. Un rang de mieux et 5 centièmes de mieux, on va prendre les petites améliorations quand elles viennent. Est-ce que c'est à la hauteur de mes attentes ? Pas vraiment, mais quand on se blesse pendant une semaine de course, il faut revoir nos objectifs à la baisse », a lancé Dubreuil.
Malgré tout, Dubreuil réussit à voir un peu de positif à travers cette fin de semaine qu'il considère comme plus difficile de son côté. Terminer sixième en étant incommodé par une blessure au dos lui prouve qu'il pourra aspirer à de grandes choses lorsqu'il sera de retour en santé.
« C'est ma pire Coupe du monde depuis la COVID ! J'ai presque gagné des médailles à toutes les Coupes du monde depuis quatre ans, donc de ne pas en gagner, ce n'est pas quelque chose qui me satisfait. Mais bon, je suis sixième au monde, ce n'est pas dramatique. En plus, je suis à 9 centièmes d'une médaille même en étant limité à cause de mon dos », a-t-il ajouté.
Le 500 m a été l'affaire du Japonais Wataru Morishige qui a parcouru la distance en 34,64 s. Il a été accompagné sur le podium par son compatriote Tatsuya Shinhama (+0,05 seconde) et par l'Américain Jordan Stolz (+0,30 seconde).
De son côté, Valérie Maltais se sentait en plein de contrôle de ses moyens depuis le début de la fin de semaine à Obihiro. La patineuse de La Baie a conclu son week-end avec une septième place au 3000 m avec un chrono de 4 min 6,18 s (+4,30 secondes).
Maltais est persuadée qu'il y a encore place à de l'amélioration sur cette distance. Son huitième est dernier tour de piste a d'ailleurs été plus rapide que les deux précédents, ce qui est une indication pour elle qu'elle aurait pu pousser encore plus en milieu de course.
« Ça s'est quand même bien passé, mais j'ai définitivement commis une erreur tactique parce que j'avais encore de l'énergie après la course. C'est difficile d'être déçue parce que je me suis bien sentie et j'ai bien patiné. », a indiqué Valérie Maltais.
La Norvégienne Ragne Wiklund a remporté la médaille d'or en devançant la Japonaise Momoka Horikawa (+1,54 seconde) et la Néerlandaise Antoinette Rijpma-De Jong (+1,83 seconde). L'Ontarienne Ivanie Blondin a été la meilleure de son pays. Elle a pris le sixième échelon en vertu d'un chrono de 4:05,68.
De leur côté, Antoine Gélinas-Beaulieu et l'Ontarienne Ivanie Blondin ont fait équipe à l'occasion du relais mixte. Les Canadiens pensaient bien avoir remporté la médaille d'or, ayant franchi la ligne d'arrivée au premier rang après avoir mené la course depuis le début.
Après une révision vidéo, Gélinas-Beaulieu a toutefois été pénalisé puisque sa lame de patin est entrée en contact avec celle du Néerlandais Wesly Dijs qui tentait de revenir de l'arrière dans les derniers mètres.
Les Canadiens ont donc été disqualifiés et les Néerlandais sont montés sur la plus haute marche du podium. La Pologne a décroché la médaille d'argent et les États-Unis ont remporté la médaille de bronze.
Finalement, Béatrice Lamarche a pris le huitième rang du 3000 m dans le groupe B (+5,11 secondes). L'épreuve a été remporté par la Néerlandaise Reina Anema.