Passer au contenu principal

RÉSULTATS

La mascotte des Hawks crée le malaise de l'année

Une mascotte, ce n'est pas censé être sexy. Une mascotte, ce n'est pas censé être sexy. - Hawks d’Atlanta via @barstoolsports / X
Publié
Mise à jour

Le rôle d'une mascotte est d'être drôle, sympathique, excentrique, attachante, insolente, disjonctée, etc.

Tout, sauf sexy.

Les Hawks d'Atlanta n'ont apparemment pas reçu le mémo. Pour promouvoir le tournoi intra-saison de la NBA et attirer les foules, l'organisation de l'État de la Géorgie a décidé d'érotiser Harry the Hawk...

Le concept ne vous excitera pas le poil des jambes. Durant 30 interminables secondes, la mascotte mousse maladroitement son (faux) compte OnlyFans, en se plaçant dans des positions beaucoup trop perverses pour un faucon.

La mise en scène est gâtée d'une voix sensuelle qui assure la narration, avec des phrases suggestives dont on se passerait volontiers.

Pensez à quelque chose de malaisant, puis multipliez par dix. Puis par mille. Puis par l'infini.

Je vous avais prévenu. L'image de la touffe de plumes sur le drap et celles des pattes baladeuses d'Harry the Hawk hanteront vos pensées pour la journée, c'est sûr.

Le plus terrible, ce n'est pas d'avoir eu l'idée. Pensez à toutes les personnes qui l'ont approuvée et au temps qu'elles y ont consacré, en se disant que ça allait faire vendre des billets.

Les Hawks d'Atlanta ne savent plus quoi faire pour séduire leur auditoire. Malgré cinq victoires à leurs six derniers matchs et le quatrième rang dans l'Est, la formation accueille en moyenne 16 373 personnes par soir cette saison. C'est l'une des pires moyennes du circuit.

Pour revenir à la mascotte Harry the Hawk, son salaire annuel s'élève à 600 000$. Même si c'est énorme, je pense qu'elle devrait revoir les clauses de son contrat et exiger une augmentation. Une grosse.

(Sources : barstoolsports.com, SI.com, espn.com)