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Alex Anthopoulos continue de vivre son rêve à Atlanta

Alex Anthopoulos Alex Anthopoulos - Getty
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Le directeur général des Braves d'Atlanta, le Québécois Alex Anthopoulos, est très heureux que la nouvelle saison du Baseball majeur soit maintenant amorcée.

De passage au 5 à 7 à RDS jeudi, il s'est dit prêt à vivre au rythme de son équipe même s'il reconnait que la saison va amener son lot de bouleversement.  « Chaque saison, je suis emballé, mais je reconnais que ce sera six mois d'émotions en montagnes russes. »

Malgré une récolte de 104 victoires l'an dernier, un sommet dans le Baseball majeur, les Braves ont été éliminés par les Phillies de Philadelphie deux années de suite, un scénario qu'Anthopoulos n'a plus envie de vivre.

Son équipe a participé aux éliminatoires six années de suite avec au passage  une conquête de la Série mondiale en 2021. Faire les séries n'est vraiment plus suffisant pour lui. « Après avoir remporté cent parties durant deux années consécutives, mais d'avoir perdu en séries deux années de suite, ça génère plus de pression plus la saison avance. Être simplement en séries éliminatoires n'est pas assez. Ici, tout le monde parle de gagner un championnat. On a de la pression, mais en même temps, je suis heureux parce que je sais que nous avons une équipe qui peut le faire. »

Anthopoulos est convaincu que les Braves seront de nouveau dans le coup cette année. L'équipe mise sur Ronald Acuna, un joueur extraordinaire qui fait rêver son directeur général. « C'est le meilleur joueur que j'ai vu de ma vie. Vladimir Guerero sénior était proche, mais je n'ai jamais vu un joueur comme Ronald Acuna. Il a connu une très bonne saison l'an passé et je crois qu'il peut le répéter. Son talent est extraordinaire. Il peut frapper des circuits, voler des buts et je me considère chanceux de savoir qu'il est sous contrat pour encore cinq ans. »

Anthopoulos est lui aussi bien en selle à Atlanta. Il a conclu une entente qui le gardera à la tête de l'équipe jusqu'en 2031, mais il sait très bien que rien n'est assuré, mais tant que les victoires seront au rendez-vous, il aura la confiance de ses patrons. « J'ai demandé si je pouvais avoir un contrat qui allait assurer que mon fils termine l'école ici à Atlanta.  Je suis heureux de la confiance de l'équipe, mais en même temps, ça veut dire que  je dois faire du bon travail pour m'assurer d'être ici jusqu'à la fin de mon contrat. »

En ce 20e anniversaire du déménagement des Expos de Montréal vers Washington, Anthopoulos se montre nostalgique envers l'équipe qui lui a permis de réaliser ses rêves. « Je pense toujours aux Expos. J'ai commencé à travailler avec eux en 2000. J'ai tellement appris. Ce sont les Expos qui m'ont donné une chance. Claude Delorme, spécialement, m'a ouvert la porte. J'ai très hâte de voir le documentaire qui sera fait par Netfilx et j'aimerais qu'un jour, la Ville de Montréal puisse avoir à nouveau une équipe. Les Expos font partie de moi comme partisan et c'est grâce à eux si je travaille dans le baseball aujourd'hui. »