MONTREAL - Le défenseur Roman Hamrlik, du Canadien de Montréal, a reconnu avoir eu des liens avec le présumé trafiquant de drogue Pasquale Mangiola.

Il a fait cet aveu lors d'une entrevue diffusée mardi soir sur TV Nova, un réseau de télévision de son pays d'origine, la République tchèque.

Cette entrevue, la seule que le Canadien ait autorisé auprès de M.Hamrlik sur le sujet, visait à calmer le jeu dans son pays natal où l'histoire publiée par `La Presse', la semaine dernière, aurait pris d'énormes proportions.

Le vétéran défenseur a admis avoir eu des contacts avec M.Mangiola, mais dit avoir ignoré dans quel type d'activités pouvait tremper cette connaissance. Il a expliqué que lorsqu'ils arrivent dans une nouvelle ville, les joueurs ne savent pas toujours où aller après les matchs.

Il a révélé lui avoir donné des billets pour des matchs de hockey, être parfois allé au restaurant en sa compagnie, sans connaître ses implications dans des activités illicites.

Roman Hamrlik a dit avoir cessé de côtoyer Pasquale Mangiola cette saison parce qu'il s'est aperçu qu'il parlait beaucoup trop des joueurs de hockey et qu'il attirait trop l'attention vers lui.

L'athlète de 34 ans a indiqué que cette affaire avait constitué une grosse leçon pour sa prochaine vie.

En dépit des liens qu'ont pu entretenir Roman Hamrlik et ses coéquipiers, les frères Andrei et Sergei Kostitsyn avec Pasquale Mangiola, aucune menace d'accusation criminelle ne plane au-dessus des trois joueurs.