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« J'ai fait mes devoirs et j'ai connu un très bon camp » - Kim Clavel

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Plus le temps passe, plus la boxeuse Kim Clavel sent que les choses sérieuses approchent à grands pas.

De passage au 5 à 7 à RDS, elle a expliqué que son camp d'entraînement s'était déroulé à merveille et qu'une certaine fébrilité s'empare d'elle à quelques jours de son combat de championnat du monde face à l'Argentine Evelin Nazarena Bermudez pour les titres IBF et WBO des mi-mouches.

« Je sens que l'adrénaline monte tranquillement dans mes veines. J'ai fait mes devoirs et j'ai connu un très bon camp d'entraînement. On a repoussé chaque limite, je n'ai aucun regret, je vais tout donner et je suis prête à tout donner. »

Clavel, 32 ans, montera sur le ring de la Place Bell, le 7 octobre.  Elle a gagné son dernier combat face à Naomi Arellano Reyes le 12 mai après avoir encaissé son premier revers en carrière devant Jessica Nery Plata par décision unanime en janvier.

Revigorée, la boxeuse a profité de son camp pour se placer dans une situation afin d'aller plus haut, plus loin et d'être plus forte. Elle avoue toutefois que ça n'a pas été facile, mais c'était voulu. « Stéphane (Larouche) et Danielle (Bouchard) ont la capacité de me sortir de ma zone de confort lorsque l'on arrive dans de grands combats. Je sais, ce qu'est un combat d'unification depuis mon affrontement avec Plata. J'ai une grande adversaire en Bermudez et mon camp a été à la hauteur de la performance que je dois donner. »

Elle soutient qu'elle est mieux outillée mentalement pour affronter Bermudez. « Cette fois, je me sens plus forte, et ce, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement.  Je suis bien rôdée. C'est la troisième fois que je fais la finale d'un gala. Je commence à avoir de l'expérience dans un combat de championnat du monde. »

Clavel estime avec le recul que son revers face à Plata a finalement fait d'elle une meilleure boxeuse. « Dans le parcours d'un athlète ou d'un être humain, il faut avoir des revers de temps en temps. Ça ne peut pas toujours être beau parce que l'on apprend énormément d'une défaite.  On se pose des questions que l'on ne se poserait pas toujours. »